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LE SEUL MEMBRE DE L’UMA À N’AVOIR JAMAIS DEMANDÉ LE GEL DES ACTIVITÉS DES INSTITUTIONS MAGHRÉBINES : L’Algérie dénonce les égarements de Taïeb Baccouche

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Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a démenti, mardi, les allégations du secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe, Taïeb Baccouche, dont le mandat a pris fin le 1er août 2022, assurant que l’Algérie n’a jamais demandé le gel des activités des institutions maghrébines.

«L’Algérie est le seul membre de l’Union du Maghreb arabe (UMA) à n’avoir jamais demandé le gel des activités des institutions maghrébines, contrairement aux allégations du secrétaire général de cette institution maghrébine, dont le mandat est arrivé à terme », a affirmé le Porte-parole du MAE.  « Les bévues médiatiques du secrétaire général sortant de l’Union du Maghreb arabe n’en finissent pas. Par ses impairs, le SG dont le mandat est arrivé à terme, tente vainement de tromper l’opinion publique maghrébine et de travestir les faits en imputant la responsabilité du blocage de l’édification maghrébine à l’Algérie, seul membre de l’Union à avoir ratifié tous les accords conclus dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe depuis sa création, avec son soutien inconditionnel aux activités de toutes les institutions maghrébines et à ses projets économiques, sociaux et culturels, et à n’avoir jamais demandé le gel des activités des institutions maghrébines », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que « l’ancien secrétaire général prouve une nouvelle fois, par ses sorties médiatiques tendancieuses et condamnables, qu’il n’est pas à la hauteur de la responsabilité et de la confiance placée en sa personne, lui qui, par ses déclarations fallacieuses et ses agissements illicites, prend des positions aux antipodes des principes et objectifs de l’organisation maghrébine, tout en prétendant à tort être encore à la tête de son Secrétariat général fictif ».
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a rappelé, à l’occasion, que l’Algérie demeurera attachée à sa forte volonté de réformer le processus d’édification de l’Union maghrébine et de réaliser les attentes légitimes de ses peuples qui aspirent à l’activation de l’action maghrébine sur des bases claires et fédératrices sans préalable aucun. »
Dans sa dernière sortie médiatique, le SG de l’UMA a tenté d’endosser le blocage de l’édification de l’UMA à l’Algérie affirmant que l’émergence du Grand Maghreb ne peut être réalisée avec des frontières fermées et des relations diplomatiques suspendues. Un discours en droite ligne avec les allégations marocaines pour diaboliser l’Algérie. Les propos du SG de l’UMA dont le mandat a pourtant expiré, interviennent également après la protestation de l’Algérie contre la nomination de la diplomate marocaine, la dénommée Amina Selmane, qui a usurpé la qualité de « Représentante permanente de lUMA auprès de l’Union africaine (UA). L’Algérie a alors rappelé que conformément aux textes régissant le fonctionnement de l’Union du Maghreb Arabe, cette nomination ne relève aucunement des prérogatives du Secrétaire général de l’UMA, dont l’ultime mandat a définitivement pris fin le 1er août 2022, sans possibilité de prorogation. La diplomate marocaine a été, rappelle-t-on, reçue en audience, en avril dernier par le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. En réaction, l’Algérie a exprimé dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger son profond étonnement face à la décision « désinvolte » et « irréfléchie » du président de la Commission de l’UA, rappelant qu’elle n’a jamais été consultée au sujet de cette nomination qui s’est faite en dehors des règles prévues par le Traité instituant l’UMA de février 1989. Les statuts du Traité en question exigent, un vote à l’unanimité des États-membres au niveau du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA, seule instance habilitée à statuer aussi bien sur cette nomination que sur l’établissement de relations de coopération avec d’autres groupements régionaux et internationaux, tel que prévu notamment par l’article 6 du Traité instituant l’UMA, les articles 5 et 7 du Statut général fixant les attributions du secrétaire général de l’UMA ainsi que par la résolution du Conseil de la Présidence datant du 23 février 1990.
Brahim O.

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