Ça y est, le calendrier de la rentrée scolaire, universitaire et professionnelle est arrêté ! La question a été tranchée, hier, en Conseil des ministres, tenu sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune. Les élèves scolarisés, les étudiants et les stagiaires, jusqu’alors tenus en haleine depuis l’entame du mois de septembre qui, si ce n’était les circonstances de la crise sanitaire mondiale aurait vu le début de la reprise des bancs, peuvent désormais se fixer sur leur sort.
C’est dire que, le suspense qui y a longtemps plané est désormais levé. Ainsi, après avoir écouté les rapports de situation, sur la rentrée en elle-même et les propositions de dates de reprise, lequel exposé est suivi de la présentation du topo de la situation pandémique, le Conseil des ministres sous la férule du chef de l’État fixe le calendrier.
En effet, selon les résolutions du Conseil, comme communiquées sur la page facebook de la présidence de la République, les élèves du primaire rejoindront les bancs le 21 octobre et leurs camarades du CEM et du lycée le feront le 4 novembre prochain. Secundo, les établissements de la formation professionnelle rouvriront leurs portes dès le 15 novembre. Enfin, pour ce qui est de la rentrée universitaire, les étudiants sont appelés à la reprise dès le 22 novembre prochain.
Toutefois, et à l’issue de cette rencontre, le président de la République, après avoir donné son feu vert sur la reprise, a instruit les membres du gouvernement à veiller strictement sur l’état de salubrité des établissements avant la reprise. Autrement, a-t-il instruit, l’épuration des lieux pendant une période de 72 heures avant le jour « J », ainsi que la mise en place d’un protocole sanitaire pour parer à toute contamination au Covid-19. Sur ce point, justement, le chef de l’État a renvoyé la balle dans le camp du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la situation de Coronavirus, dont les prérogatives sur le plan de veille sanitaire lui confèrent le droit d’agir pour revoir la décision de réouverture.
Reprise du trafic aérien domestique
Autre question examinée lors de ce Conseil des ministres, à l’issue duquel des décisions inhérentes au transport aérien ont été prises, la réouverture des aéroports intérieurs fermés au lendemain de l’arrivée de la pandémie en Algérie. Exit la réouverture aussi bien aérienne, comme terrestre et maritime d’ailleurs, le président de la République a ordonné la réouverture des aéroports et la reprise du trafic aérien domestique, étant en situation de paralysie et dont les avions sont cloués au sol depuis plusieurs mois. Également, il sera question, comme décision prise en Conseil des ministres, de revoir en profondeur la politique de gestion de la compagnie aérienne nationale Air Algérie, à l’effet, cite le chef de l’État, de se mettre en position de concurrence avec les compagnies étrangères. D’ailleurs, et enfin, Tebboune a instruit le Gouvernement d’ouvrir l’espace aérien local aux entreprises privées à l’effet de répondre à la demande locale en matière de transport interwilayas.
Farid Guellil