Accueil À LA UNE LE PRÉSIDENT RÉPOND AUX SEMEURS DE DÉSESPOIR :« L’Algérie à l’abri des crises »

LE PRÉSIDENT RÉPOND AUX SEMEURS DE DÉSESPOIR :« L’Algérie à l’abri des crises »

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L’Algérie a la tête dans l’après-pétrole, doucement mais sûrement. La chute des cours n’est pas donc une fatalité pour un pays qui n’a pas de dettes extérieures, dispose de 70 milliards $ de réserves de change et table sur une croissance de 4%.
L’Algérie maintient le cap sur le développement d’une économie nationale diversifiée, de moins en moins dépendante des revenus pétroliers. Pour ce faire, tous les leviers de croissance sont actionnés. Les secteurs clés sur lesquels repose cette ambition stratégique sont les mines, les industries lourdes et de transformation, l’agriculture, l’agroalimentaire… Certes, le pétrole a encore de beaux jours devant lui, mais la rente doit servir uniquement à développer l’économie. Le chemin est tracé, pas question de faire machine arrière. L’objectif est maintenu et ne change pas au gré des cours pétroliers, comme l’ont laissé entendre des voix défaitistes. Il suffit, en effet, que les prix de l’or noir dévissent un tantinet pour que les marchands du désespoir sortent de leur trou pour commencer à instiller le doute. Les stipendiés qui ont vocation de parier sur le chaos en Algérie à chaque chute du prix de pétrole sont connus. Mais, pour leurs mentors derrière, il faut se mettre en travers du chemin pour « empêcher » l’Algérie d’émerger. Car, un pays développé n’arrange pas leurs affaires. Comme cette Union européenne qui décide, sur un coup de tête, de rompre le dialogue avec Alger autour de la révision d’un accord d’association très défavorable à notre pays.

L’émergence fait du chemin
C’est ainsi que lors de sa dernière entrevue médiatique avec la presse nationale, le président Abdelmadjid Tebboune a tenu à répondre, à sa manière, à toutes ces mauvaises voix qui tiennent la même rengaine d’il y a une dizaine d’année maintenant. Tebboune s’est appuyé sur les indicateurs économiques validés par les institutions monétaires internationales. À savoir : une baisse de l’inflation, une augmentation des réserves de change qui s’établissent autour de 70 milliards de dollars, une croissance prévisionnelle autour de 4%, une hausse des IDE vers l’Algérie, absence de dette extérieure…Bref, pour dire que tous les voyants sont au vert et, par-là, couper court à l’intox et à toutes les spéculations stériles. En ce sens, il a indiqué, à propos des dernières recommandations du Fonds monétaire international, que « tous les pays ont une dette intérieure » et qu’ « aucun budget dans le monde n’est exempt de déficit », affirmant que l’Algérie, en tant qu’État social en vertu de la Constitution, adapte ces recommandations en fonction de sa politique économique et sociale ». D’ailleurs, rassure le Président, la situation de l’économie nationale ne requiert aucune nécessité d’envisager l’adoption de mesures d’austérité. À ne surtout pas confondre avec la politique de l’État visant à améliorer la gestion, rationnaliser les dépenses, renforcer la production nationale et diversifier l’économie.
Et s’il faut rappeler l’ambition de l’Algérie émergente, le Président a souligné un engagement pris depuis sa première élection en 2019, dans une démarche visant à sortir de la dépendance aux hydrocarbures et des fluctuations des prix du pétrole. Une pique adressée notamment aux stipendiés missionnés dans le seul but de semer le doute parmi les citoyens. Aujourd’hui encore, « l’Algérie est déterminée à conforter son indépendance politique et économique », a-t-il dit.
13 et 14 milliards $ de transferts sociaux
Abordant les transferts sociaux qui tiennent au principe fondamental de l’État social, le Président a précisé qu’ils oscillent entre 13 et 14 milliards de dollars par an, affirmant qu’ils « n’entrainent pas de déficit sur le plan économique ». Également, il a rappelé les subventions publiques liées aux prix des produits de large consommation, rassurant que l’Algérie est aujourd’hui « à l’abri des crises » ayant touché dans le passé des produits, comme les huiles, le sucre et les pâtes alimentaires.
À propos du secteur agricole, le Président a tenu à saluer les efforts des agriculteurs et des investisseurs grâce auxquels l’agriculture s’est transformée en « une véritable activité économique, alors qu’elle était auparavant considérée comme un secteur à caractère social ». Il est clair que le chef de l’État se veut d’un geste d’encouragement à l’égard des acteurs d’un secteur sur lequel mise grandement l’État pour diversifier l’économie nationale. Le Président s’est attardé sur le secteur agricole qui a réalisé des performances remarquables, avec pour preuve, la valeur de la production estimée à environ 38 milliards $ cette année.
Farid Guellil

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