En marge du colloque national sur l’emblème national organisé à Tissemsilt à l’occasion du 78e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, en présence du Conseiller du président de la République, chargé des archives nationales et de la mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi, le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a souligné « que notre référence historique est la base pour les jeunes pour relever les défis de l’avenir dans différents domaines ».
« L’importance de commémoration de cet anniversaire réside dans l’ancrage de la mémoire et tout le réservoir historique dans le quotidien et les sentiments de la jeunesse algérienne, car il s’agit de sa référence historique qui est un point de départ pour notre jeunesse pour affronter les défis quotidiens, économiques, culturels et sociaux », a-t-il dit. Au cours de cette rencontre, organisée sous le slogan « Le drapeau national, symbole de la lutte des héros et source de fierté pour des générations », le président de l’ONSC a évoqué l’importance de lier les composantes de l’histoire, de la révolution, de l’indépendance, des institutions et la préservation de l’État, ainsi que la société et la jeunesse. Il a souligné que « dans l’extension historique, l’appartenance et la succession des générations, le drapeau doit demeurer comme un symbole qui flotte sur tout le pays (… ) C’est un symbole de souveraineté que les Algériens placent au-dessus de leur tête, en préservant la confiance pour laquelle les martyrs se sont sacrifiés ». L’Observatoire national de la société civile porte, à travers l’organisation de cette rencontre, un message de fidélité aux chouhada et à la génération qui a libéré l’Algérie, de renforcement des valeurs nationales, aujourd’hui, dans le cœur des jeunes, et de la consolidation de l’appartenance à l’Algérie, considérés comme un devoir accompli par l’Observatoire et la société civile, selon Benbraham. Il a rappelé à l’occasion, « que 11,5 millions de jeunes d’Algérie, qui se trouvent dans le système de l’éducation, de la formation, du primaire à l’universitaire, constituent cette génération qui préserve cette symbolique et l’unité nationale, faisant face aux enjeux futurs pour que nous restions toujours fidèles à la génération des chouhada ». Dans le même contexte, il a affirmé que « le drapeau national a sa propre symbolique, car il a rassemblé les Algériens avec toutes leurs composantes et rassemblé leurs sacrifices, que ce soit dans le mouvement national, le mouvement réformateur ou la déclaration du premier novembre, la guerre de libération et les martyrs », ajoutant qu’aujourd’hui les Algériens, dans toutes leurs positions dans le pays et à travers le monde, se rassemblent également autour du drapeau avec toute la diversité culturelle et démocratique, car il reste le symbole de l’unité nationale, de l’histoire et des sacrifices. Expliquant la raison du choix de Tissemsilt pour abriter ce colloque, il a ajouté qu’ »il porte une symbolique du lancement de la dynamique du développement, du soutien de la société civile de l’approche participative et démocratique, exprimant les avis concernant ce qui passe dans les affaires du pays et renforçant les opportunités des jeunes dans leur relation avec leur pays pour être des éléments intégrés dans l’aspect social et économique ». Dans ce même ordre d’idées, Benbraham a ajouté qu’ »il est très important de réunir la nouvelle approche participative, appelant la société civile à promouvoir la préservation de la jeune ressource humaine à travers les associations de la société civile, d’autant que les jeunes algériens sont exposés aux dangers et menaces des drogues, des substances psychotropes et d’autres problèmes qui nécessitent des efforts concertés pour protéger cette ressource humaine ». Il a également plaidé pour « la diversification de la société civile des programmes, projets et activités adoptés pour devenir un partenaire essentiel dans la bonne gouvernance », appelant à « lancer des approches portant sur l’environnement, l’économie, les droits de l’homme, la jeunesse, la femme, les droits de l’enfant et il est nécessaire que la société civile ait une présence et sorte des stéréotypes classiques ». Benbraham a adressé, à cette occasion, un appel pour une « société civile vivante, consciente, cohérente et optimiste avec les évolutions actuelles, afin d’être au niveau de la confiance du citoyen, tout cela faisant partie des défis sur lesquels l’Observatoire national de la société civile parie ».
M. Seghilani