La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a condamné le soutien apporté par Luis Abinader, le président de la République Dominicaine qui a entamé son second mandat présidentiel en s’alignant sur les thèses du Maroc qui occupe depuis 1975, un territoire reconnu non autonome par la communauté internationale.
Dans un communiqué, la RASD a rejeté le soutien de la République Dominicaine au Maroc pour l’occupation illégale du Sahara occidental, soutien contenu dans la déclaration signée le 17 août dans le cadre des cérémonies du nouveau mandat présidentiel par le gouvernement de la République Dominicaine et le représentant de la monarchie marocaine qui occupe illégalement le Sahara occidental.
La déclaration poursuit que la République arabe sahraouie démocratique, est un pays reconnu par plus de 83 États dans le monde, parmi lesquels de nombreux pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Elle est membre fondateur de l’Union africaine.
Plus explicite elle indique que le Maroc exerce une occupation colonialiste par la force sur une partie importante du territoire appartenant au peuple sahraoui et est soutenu dans son entreprise coloniale par l’Union européenne et notamment par les gouvernements de Sánchez Castejón d’Espagne et Macron de France, dont les grandes entreprises profitent du pillage et de la spoliation des ressources naturelles stratégiques des Sahraouis commis par le Maroc (pêche aveugle, production de phosphates, d’engrais et exploitation minière, entre autres). Ce pillage des ressources du peuple sahraoui est pourtant dénoncé par la Cour de justice européenne qui a déclaré caduc plusieurs contrats économiques englobant dans leur champs d‘application des parties du territoire de la RASD. La monarchie marocaine est également un régime autoritaire soutenu dans ses tentatives expansionnistes par l’entité sioniste, colonisatrice de la Palestine avec qui elle a « normalisé » ses relations sous « les auspices » de l’ancien président Donald Trump. Le gouvernement sioniste fournit actuellement un soutien financier, technologique et militaire au Maroc pour l’appuyer dans son occupation coloniale du Sahara occidental, une situation qui s’est aggravée face au conflit de guerre actuel qui oppose l’armée marocaine à l’Armée populaire de libération sahraouie sous le commandement du Front Polisario, le mouvement de libération nationale du peuple sahraoui dont le secrétaire général, Brahim Ghali est l’actuel président de la République arabe sahraouie démocratique. Dans les territoires sahraouis sous occupation, les agents marocains commettent systématiquement une répression féroce et de graves violations des droits de l’Homme contre la population sahraouie, comme le dénoncent sans cesse les organisations de défense des droits de l’homme et les juristes de l’Union africaine et les organisations humanitaires des pays du sud et du monde.
Dans une déclaration de Mohamed Zrug, l’ambassadeur de la République Sahraouie auprès des pays des Caraïbes exprime la reconnaissance du peuple sahraoui à toutes les forces politiques, mouvements sociaux et solidaires, « pour la défense des valeurs de fraternité et des liens culturels et historiques.
Slimane B.
