Le président américain Donald Trump a quitté, lundi soir, le sommet du G7 à Kananaskis, au Canada, avec un jour d’avance, surprenant ses homologues. Ce départ inattendu a perturbé les discussions entre chefs d’État, d’autant que Trump avait refusé, avant son départ, d’endosser une déclaration commune sur le conflit israélo-iranien et depuis réagit aux déclarations de ses alliés, les pays membres du G7. A la réaction du président français Emmanuel Macron, sur le départ inattendu du locataire de la Maison Blanche du conclave du G7, indiquant que « était lié au fait que Washington préparait une offre de cessez-le-feu entre Israël et l’Iran », le président Donald Trump lui a apporté une réponse cinglante sur Truth Social : « Le président français Emmanuel Macron, en quête de publicité, a affirmé à tort que j’avais quitté le G7 pour œuvrer à un cessez-le-feu. C’est totalement faux. Il ne sait absolument pas pourquoi je rentre à Washington, mais ça n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est bien plus que ça. Volontairement ou non, Emmanuel comprend toujours tout de travers. » L’opinion française, acteurs politiques, notamment y ont vu une humiliation publique pour le président français, qualifiant l’épisode de « désaveu en pleine lumière ».
Washington et Londres signent un accord commercial lors du sommet du G7
Le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont signé lundi un accord commercial lors du sommet du G7 au Canada. « Nous l’avons signé et c’est fait », a déclaré Trump. Starmer a souligné que l’accord mettrait en œuvre des accords bilatéraux sur les droits de douane dans l’automobile et l’aéronautique.
La Maison Blanche a publié lundi un décret visant à mettre en œuvre les termes généraux de l’accord commercial annoncé le 8 mai. Les États-Unis établiront un contingent tarifaire annuel de 100 000 automobiles, prévoyant un droit de douane de 10 % sur les importations comprises dans ce contingent, selon le décret. En attendant, les importations d’automobiles dépassant le contingent tarifaire resteront soumises au droit de douane de 25 % imposé par la proclamation du 26 mars relative à l’ajustement des importations d’automobiles et de pièces détachées. Les importations américaines de pièces automobiles fabriquées en Grande-Bretagne et destinées à être utilisées dans les automobiles britanniques seraient soumises à un tarif de 10 % au lieu des 25 % imposés par la proclamation susmentionnée.
De plus, les États-Unis ont décidé d’exempter les avions civils britanniques de l’application des proclamations sur l’acier et l’aluminium publiées le 8 mars et d’un décret exécutif publié le 2 avril. Trump a demandé au secrétaire américain au Commerce de concevoir et d’établir un contingent tarifaire pour les articles en aluminium et en acier et les articles dérivés fabriqués en Grande-Bretagne à l’avenir
R. I.
