Le ministre de l’Intérieur français, Gerard Collomb, est attendu aujourd’hui en Algérie, pour une première halte s’inscrivant dans le cadre de sa tournée africaine, prévue du 14 au 18 mars en cours, comme annoncé hier par le ministère français et confirmé par le département de l’Intérieur national. Outre le passage en revue du dossier sécuritaire, la coopération institutionnelle algéro-française verra plus de concret à travers la tenue, demain au CIC d’Alger, d’un séminaire entre les walis algériens et les préfets français. Au cours de cette visite, Gerard Collomb aura des entretiens avec des hauts responsables du Gouvernement algérien, le Premier ministre Ahmed Ouyahia à leur tête, le ministre de l’Intérieur Noureddine Bedoui, ainsi que Mohamed Aïssa des Affaires religieuses. Trois responsables avec lesquels il sera question d’aborder des dossiers d’actualité. Au plan sécuritaire, figurent la lutte antiterroriste, l’extrémisme violent et l’immigration clandestine. Des questions sur lesquelles les deux parties auront à évaluer le niveau de coopération et les perspectives suivant l’agenda arrêté en décembre dernier, au lendemain de la visite du chef d’État français en Algérie, Emmanuel Macron, suivie par la rencontre des chefs de gouvernements algérien et français à Paris. Quant à la coopération institutionnelle entre les deux rives, elle sera marquée par le lancement d’un séminaire «Walis-Préfets», prévu demain au Centre international de Conférences (CIC) d’Alger, et lequel sera coprésidée par Bedoui et Collomb. Ce rendez-vous qui porte sur la gouvernance territoriale, entend donner du sens à la décision prise le 7 décembre dernier à Paris, lors de la 4e session du Comité intergouvernemental de Haut niveau (CIHN) algéro-français. Sur ce, dans son communiqué rendu public hier, le département dirigé par Bedoui fait état d’une rencontre qui «constituera une opportunité d’enrichir et de consolider les échanges d’intérêt commun entre les deux départements en matière de gouvernance locale notamment dans les domaines de l’attractivité et le développement économique du territoire, la gestion des grands centres urbains et du management des situations de crises et des risques majeurs», a-t-on expliqué.
R. N.