Le Coordinateur national du Mouvement démocratique et social (MDS), Hamid Ferhi, est décédé, mardi soir, à l’âge de 60 ans, à l’hôpital de Beni-Messous (Alger), a-t-on appris auprès de son parti.
Hamid Ferhi, qui a été admis en urgence dans cet établissement sanitaire depuis quelques jours, pour une embolie pulmonaire, a été victime d’un accident cardiovasculaire (AVC) en décembre dernier, alors qu’il se trouvait en déplacement à l’intérieur du pays pour accompagner le candidat du MDS à la prochaine élection présidentielle, Fethi Ghares, à savoir. Père de deux enfants, le défunt a entamé, dès son jeune âge, le militantisme pour les causes justes et démocratiques. Un engagement sans faille qui ne se limitait pas à son appartenance partisane. Depuis le Parti de l’Avant-garde socialiste (PAGS), il a continué son parcours au sein du Mouvement démocratique et social. Il a été dans tous les combats, aux côtés de la paysannerie, des préoccupations des habitants de sa commune, Staoueli, et ceux d’autres contrées, d’ailleurs, à travers le pays. Ses principes et ses convictions, qui ont façonné et forgé sa vie de militant, et tracé son parcours politique au service des plus faibles, il n’a jamais manqué de combattre pacifiquement, lors de la décennie noire, ceux qui ont tenté de faire ébranler la République algérienne et ses fondements. Le défunt militant sincère, que fut Hamid Ferhi, a été aussi une des voix qui n’a cessé de se manifester pour la cause palestinienne et celle du peuple sahraoui, pour l’indépendance et la mise en branle du système colonial, israélien en Palestine et marocain au Sahara occidental. Un ultime hommage lui a été rendu, hier, lors d’une veillée funèbre au siège du parti MDS à Alger. L’enterrement du défunt aura lieu aujourd’hui, après la prière d’El Dohr, au cimetière de Staoueli.
Karima Bennour