Un déraciné peut-il retrouver ses racines ? Kamel Daoud ne sait pas, ou du moins il ne veut pas le reconnaitre en obtempérant aux ordres de ceux qui lui assurent le gite et le couvert, que l’Algérie est une et indivisible. E n survolant sur le net le torchon du renégat Kamel Daoud, l’image du commandant Saïd Saoud dit « l’Autchkiss », qui était adjoint du chef de la zone 1 de la wilaya 3 que commandait le chahid Abderahmane Mira, qui affirmait que l’esprit de fraternité et d’union animait les moudjahidine dans le Djebel qui n’avait comme ennemi que l’armée coloniale. Avec un arabe dialectal teinté d’un fort accent kabyle, il avait égrené dans une vidéo un récit qui renseigne sur l’unité du peuple algérien, une unité consacrée par la lutte pour l’indépendance de toute l’Algérie. Daoud et ses maîtres ne pourront jamais comprendre les propos du commandant Saïd Saoud, car ils représentent l’esprit et l’essence d’une unité façonnée et consolidée par des siècles de combats contre tous ceux qui avaient tenté de soumettre le peuple algérien. Et puis que pouvait-on attendre d’un individu qui a vendu son âme au diable. Un individu moulé dans les contradictions. Il s’était essayé à l’islamisme avant de découvrir les lumières de la ville et ses libertés. Il faisait de la peine car, il a vécu cette période dans le conflit de l’âme, entre un passé qu’il ne pouvait plus assumer et un avenir qu’il voulait construire même au prix de la compromission et la trahison. Et il a très vite franchi le pas pour se jeter dans les bras de ses actuels mentors. Daoud, pour faire montrer la soumission à ses nouveaux maîtres, s’est essayé à toutes les besognes abjectes et aujourd’hui, il veut montrer, à ses mentors, qu’il est prêt à aller très loin dans la bassesse. Mais, par amnésie ou par calculs mesquins il sait, et il en est convaincu, que l’Algérie est une et indivisible, que le pays algérien, dans toute la mosaïque culturelle, linguistique et autre qui l’a façonné depuis des siècles est fier de son unité. Il ne va pas céder au chant et aux manipulations des ennemis d’hier et d’aujourd’hui. Pour sa gouverne et celle de ses mentors, la Kabylie, grande ou petite n’est pas une partie de l’Algérie. Elle est l’Algérie dans toute sa richesse. Daoud n’est qu’une autre cartouche dans l’arsenal de ceux qui depuis l’indépendance de l’Algérie ont tenté vainement de la déstabiliser. Ils avaient essayé tous les artifices, ont fomenté tous les complots et s’essayeront dans cet exercice, mais sans résultat car obnubilés et aveuglés par la nostalgie de la France coloniale qui les étreints, ils reviendront à la charge, trouveront d’autres Daoud mais se casseront l’échine sur la détermination et l’unité du peuple algérien. « Le Point », a pris l’argument des tensions qui minent les relations de notre pays avec la France pour offrir ses colonnes à un traître à la patrie pour commettre un texte sorti tout droit d‘un esprit nageant dans les vapeurs éthyliques, truffé de contre-vérités et de mensonges et qui est à mille lieues de la réalité du peuple algérien qui est kabyle, arabe, targui, mozabite, chaoui et bien plus encore. Aveuglé par servilité, Kamel Daoud voit un peuple kabyle. Mais il oublie que cette région compte des chouhada morts pour que l’Algérie ne soit pas amputée du Sahara, un plan que la France coloniale avait agité dans sa tentative de séparer le nord du sud. Il ne sait pas, ou du moins il ne veut pas le reconnaitre en obtempérant aux ordres de ceux qui lui assurent le gite et le couvert, que l’Algérie est une et indivisible. D’Alger à Tamanrasset et de Maghnia à Tébessa, l’Algérie a façonné son unité dans la lutte pour chasser tous ceux qui ont voulu attenter à son essence, à savoir le destin commun de tous ses enfants. Les pleureuses, résidus de l’OAS et des nostalgiques de la France à papa trouveront toujours des traitres pour tenter de s’attaquer à l’Algérie, mais tous leurs funestes desseins se briseront sur l’unité séculaire du peuple algérien qui saura défendre sa patrie contre tous les complots. Et pour la gouverne de tous les Daoud, l’Algérie nouvelle ne cédera pas, et le peuple algérien, dans toute sa diversité est prêt à la défendre jusqu’au bout pour qu’elle reste digne, fière et surtout souveraine, elle qui commence à faire trembler les fondements même de la France.
Slimane B.