Le journaliste palestinien Ahmed Mansour est décédé des suites de graves brûlures après qu’un avion de chasse israélien ait ciblé une tente de journalistes, lundi matin, près du complexe médical Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza.
L’attaque a eu lieu alors que Mansour couvrait les événements sur le terrain, et il a succombé à ses blessures peu de temps après son admission à l’hôpital. Le journaliste, qui avait été gravement brûlé, a été transporté d’urgence à l’hôpital, mais n’a pas survécu. Ce tragique événement est survenu après l’attaque d’une tente qui abritait plusieurs journalistes, tuant également le reporter Halim Al-Faqaoui et blessant plusieurs autres, dont Ahmed Mansour avant sa mort, ainsi que Hassan Aslih, Ahmad Al-Agha, Mohamed Faiq, Abdullah Attar, Ihab Al-Bardini, Mahmoud Awad, et Majid Qadih. Ils se trouvaient tous dans la tente au moment de l’attaque israélienne. Le Journal des journalistes palestiniens a fermement condamné cette attaque, qualifiant de « crime de guerre » l’agression visant des journalistes dont la mission est de documenter les violations des droits humains. Le nombre de journalistes tués dans la bande de Ghaza depuis le début du conflit le 7 octobre 2023 a désormais atteint 211. Ce raid s’inscrit dans une série d’attaques systématiques visant à entraver le travail des journalistes et à les empêcher de couvrir la réalité des crimes de guerre israéliens. La communauté internationale, y compris l’Organisation pour la Défense des Droits du Peuple Palestinien (HAD), a condamné fermement cette attaque, la qualifiant de « cruel délit de guerre ». L’attaque a pour objectif de faire taire ceux qui documentent les crimes israéliens, et de limiter la liberté de la presse. Sur les réseaux sociaux, de nombreux activistes ont exprimé leur indignation face à l’escalade des violences contre les journalistes, dénonçant une série d’atteintes aux droits humains menées par Israël, en particulier contre ceux qui sont censés bénéficier d’une protection en vertu du droit international humanitaire. Le bilan des victimes dans la bande de Ghaza ne cesse de grimper, avec un total de 50 810 martyrs, dont une majorité d’enfants et de femmes, depuis le 7 octobre. Les raids israéliens continuent d’intensifier les destructions et les pertes humaines, tandis que des équipes de secours et de défense civile ne parviennent pas à atteindre toutes les zones touchées à cause des attaques incessantes. M. Seghilani