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LE FFS AU LENDEMAIN DE SON 6E CONGRÈS : « Nous avons dépassé la crise »

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Trois jours après la clôture des travaux de son 6e Congrès, le Front des forces socialistes a tenu, hier, en son siège, à Alger, une conférence de presse animée par le premier secrétaire national, Youcef Aouchiche et Djamel Baloul, président du  Congrès et consacrée aux résolutions adoptées lors de cet important évènement pour le parti.

Prenant la parole en premier, Baloul, s’est d’abord félicité de la réussite du Congrès tenu le week-end dernier qui, a connu, selon lui, une participation record avec plus de 1200 congressistes venus de 45 wilayas et a salué l’esprit de responsabilité dans lequel se sont déroulés ces travaux, affirmant que toutes les résolutions émanant de ce Congrès ont été adoptées à l’unanimité hormis quelques voix qui s’étaient soient opposées ou abstenues.
« On peut dire que nous avons définitivement dépassé la crise interne qu’a connue le parti et les portes du FFS restent grandement ouvertes à tous nos militants», s’est–il réjoui, affirmant que des changements importants ont été opérés, à l’issue de ce congrès, notamment sur les statuts particuliers et la gestion du parti dans son ensemble avec une nouvelle organisation consensuelle qui ressemble dans son fonctionnement à un système parlementaire.
Le président du Congrès a affirmé que le Conseil national dont les membres ont été élus lors de ce Congrès aura désormais la mission d’élire le premier secrétaire général, la commission collégiale et la commission d’éthique. Ainsi le 1er SG du parti ne sera plus désigné comme avant mais élu pour un mandat de 4 ans et, par conséquent, les candidatures à ce poste restent ouvertes à tous les militants; mais sous certaines conditions, précise l’intervenant. Parmi ces conditions : le postulant doit avoir au moins 10 ans de militantisme au sein du parti, en plus de la présentation d’un programme.

Aouchiche sera-t-il reconduit ?
S’agissant de la composante du Conseil national, Baloul, a fait savoir qu’il est composé de 253 membres et présidé par la personne la plus âgée, et appuyé par deux membres des plus jeunes et des deux sexes. Il dispose d’un mois pour élire le Premier secrétaire. Il a précisé dans ce contexte, qu’une réunion extraordinaire du CN sera tenue le 24 du mois en cours soit dans presque 10 jours pour justement élire le PS, la commission collégiale et la commission d’éthique.

Pour une plate-forme de toutes les forces du pays
Le premier secrétaire national actuel, Youcef Aouchiche, qui verra s’il va être reconduit à son poste ou sera remplacé au terme de la réunion du 24 décembre, a affirmé de son coté, que le parti a pu dépasser la crise interne et se lance à présent à travailler pour la consécration d’un vrai Etat de droit, et pour une Algérie, démocratique et forte. Le FFS ne compte pas faire cavalier seul pour atteindre cet objectif. En effet, selon Aouchiche, le plus vieux parti de l’opposition va engager et ouvrir un dialogue avec toutes les forces vives du pays, sans aucune exclusion, incluant des hommes politiques, des personnalités nationales, des journalistes et bien d’autres encore à travers un débat serein et responsable à la recherche d’un pacte national inclusif avec d’autres synergies comme souhaité par les congressistes qui ont appelé l’ensemble des acteurs politiques, économiques, sociaux et culturels à se hisser à la hauteur des défis historiques et des attentes légitimes du peuple et à se tourner résolument vers l’avenir en surmontant les divergences secondaires et en se libérant du sectarisme et des « aççabyates »pour se rassembler autour d’un même idéal, d’une même espérance, celle d’une Algérie libre, démocratique, souveraine, réconciliée et prospère.

Adhésion aux Brics et politique des Non-alignés
Sur le plan économique, le FFS a appelé les autorités du pays à accélérer les réformes économiques pour pouvoir intégrer les BRICS, tout en invitant le pouvoir à revoir les accords de partenariat engagés de façon à servir en premier les intérêts nationaux. Le FFS a estimé, par ailleurs, que la politique des non-alignés doit évoluer pour se départir de sa neutralité passive qui peut, selon lui, conduire à l’isolement.
À l’ère ou le monde se forme en blocs régionaux, le FFS a souhaité la relance de l’Union magrébine, estimant que c’est impératif pour notre région et loin de toute soumission à aucune partie étrangère mais avec la seule volonté des peuples de la région. À noter que les congressistes du FFS ont adopté par consensus trois résolutions, politique, économique et sociale.
Brahim Oubellil

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