Membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus, le docteur Lyes Akhamouk a indiqué que l’immunité collective n’est pas atteinte chez les Algériens, affirmant que c’est plutôt le virus qui a perdu sa « force ». En effet, lors de son intervention sur les ondes de la radio régionale de Sétif, Dr Akhamouk a précisé que « l’immunité naturelle reste incapable de résister aux variants ». « Il n’y aucune étude scientifique confirmant l’existence de l’immunité collective », insiste Akhamouk qui a appelé, dans ce sens, à la poursuite de la campagne de vaccination pour obtenir plus d’immunité jusqu’à la fin de l’année au moins. Le membre du Comité scientifique pour le suivi de l’évolution de l’épidémie, s’est dit optimiste quant à la situation épidémiologique en Algérie. « On va vivre avec le Corona, qui est devenu un simple virus saisonnier, et qu’on va le traiter par la vaccination continue ». Il a estimé en outre que la vague précédente pourrait être la dernière ou l’avant-dernière, argumentant que la durée de la pandémie dans l’histoire est toujours de deux ans ou deux ans et demi, «et c’est qui se passe actuellement avec le Coronavirus, où ses nouveaux variants sont devenus non dangereux, au vu de la baisse des infections depuis le 25 janvier en Algérie et dans le monde ». De son côté, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid a abordé lors de l’inauguration jeudi d’une nouvelle polyclinique située à la Concorde, dans la commune de Sidi M’hamed, à Alger, la décrue de la pandémie de Covid-19 qui se poursuit en Algérie. Revenant sur la situation épidémique et comparant la décrue de la quatrième vague à la fin de la troisième vague, le ministre de la Santé a déclaré : « Nous sommes descendus à des niveaux plus bas que ceux enregistrés lorsque nous avions dit que la troisième vague était terminée ». Benbouzid dit « espérer » que le nombre de nouveaux cas de Covid-19 « va encore baisser ». « Si l’on comptabilise les nouveaux cas de grippe dans la journée, je pense que l’on trouverait plus de cas de grippe (que de Covid) », a-t-il ajouté. Le ministre de la Santé, a expliqué qu’au vu de la virulence de la troisième vague, la quatrième vague de la pandémie « était moins dure que ce que nous craignions ». « En 2022, avec le concours de tous, le secteur de la Santé devrait changer de forme dans un seul et unique but : obtenir la confiance des citoyens et leur apporter la qualité de soins qu’ils méritent », a-t-il assuré.
Sarah O.