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LE DÉFILÉ DU 5 JUILLET EN ÉTAIT LA PREUVE : « Notre armée est forte »

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L’imposant et historique défilé militaire du 5 juillet dernier confirme la grandeur et la puissance de frappe de l’Armée nationale populaire. N’en déplaise aux parties qu’elle dérange, l’Algérie est dans son droit souverain et absolu de renouer avec ce glorieux événement militaire. Lequel défilé va dans le sens de réhabiliter une vieille tradition militaire de l’Algérie qui s’est libérée, d’ailleurs, des mains de la puissance coloniale, par la force armée et non par « une indépendance offerte par quiconque », souligne à ce titre le président Tebboune. L’Algérie a dû payer « un lourd tribut pour son indépendance, c’est-à-dire la vie de millions de martyrs », a-t-il rappelé. Pour le président, ce défilé militaire n’est qu’un « retour à la source » pour une tradition en règle depuis 30 ans et à laquelle le peuple algérien avait assisté avec fierté. « Toutes les grandes puissances organisent de telles parades, à l’exemple de l’Algérie, un grand pays en Afrique et influent en Méditerranée, comme en témoignent plusieurs événements », commente le Président lors de sa sortie médiatique de ce dimanche à la télévision. À propos des missions, le chef de l’État remet les pendules à l’heure en proclamant que l’ANP est une « armée pacifique qui poursuit sa mission de protection de la patrie, en fidélité au message des chouhada ». Pour preuve, l’ANP est une « armée-nation et la nation est protégée par son armée », précise-t-il. À propos du lien armée-peuple, le président de la République a assuré que « nous avons nos propres moyens, notre armée est forte et le peuple algérien, si fort, jouit de la fierté nationale et demeure attaché à l’unité nationale ».

Détenus d’opinion : « un mensonge du siècle »
« Il n’y a pas de détenus d’opinion en Algérie et la prétendue existence de ce genre de détenus relève du mensonge du siècle », a affirmé le président Tebboune lors de sa récente entrevue médiatique. Autrement, le chef de l’État a souligné que toute personne qui pratique l’insulte et la diffamation « doit être poursuivie et jugée conformément aux dispositions du droit commun et ce, quel que soit son statut », ajoutant que « l’immunité ne concerne que les élus parlementaires » et que celle-ci « peut même être levée dans certains cas ». Le locataire d’El Mouradia a expliqué que quel que soit le statut de la personne, « rien ne lui confère le droit de porter atteinte et de dénigrer les institutions de l’État ou les symboles de l’Histoire du pays comme l’Emir Abdelkader. » Tout en affirmant que la liberté d’expression est garantie en Algérie, à condition qu’elle s’exerce « dans un cadre civilisé », le Président a ajouté que les opposants peuvent exprimer leurs points de vue mais, a-t-il mis en garde, qu’ils soient « des porte-voix de parties activant à l’étranger », ceci « ne saurait être accepté ».
F. Guellil

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