La nouvelle dynamique connue aux relations algéro-italiennes soutenues au plus haut niveau de la responsabilité des deux États aborde les choses sérieuses concernant le volet culturel.
Dans la foulée, le Conseil des ministres qui s’est réuni hier sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune a approuvé la décision d’ouverture d’une école italienne en Algérie en sus de cinq centres culturels pour l’enseignement de la langue italienne dans les wilayas d’Annaba, Constantine, Oran, Ouargla et Bechar. C’est ce qu’a indiqué un communiqué sanctionnant les travaux de la réunion du Conseil. « Le Conseil des ministres approuve l’ouverture d’une école italienne en Algérie et le Président a ordonné l’ouverture de centres culturels italiens, dans le but d’enseigner la langue italienne, dans les grandes villes, à savoir Annaba, Constantine, Oran, Ouargla et Bechar », pouvait-on y lire sur le compte officiel de la Présidence sur les réseaux sociaux.
Un Conseil supérieur de contrôle des importations
Autre point examiné à l’ordre du jour, la protection, le contrôle et la traçabilité du commerce international et local. À ce titre, le Président a ordonné l’élaboration d’un projet de loi portant création d’un Conseil supérieur de contrôle des importations, mis sous la tutelle du Premier ministre. Cet organe, explique le communiqué, est chargé de la détermination des matières, marchandises et produits destinés au marché national. Il s’agit d’un mécanisme interactif qui agit et tient compte de l’augmentation ou de la diminution du produit national pour pouvoir décider si le besoin d’exporter se fait ressentir ou pas. Sur ce, le Président a souligné que la protection des richesses et des produits d’origine animale et végétale menacés s’inscrit dans une stratégie nationale globale.
Farid G.