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LE CAMP DE JABALIA ET LA VILLE DE BEIT LAHIA SONT LES CIBLES PRIVILÉGIÉES DES FORCES SIONISTES : Siège et bombardements à Ghaza

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La bande de Ghaza continue de subir un siège implacable et des frappes israéliennes massives, particulièrement dans le nord, où le camp de Jabalia et la ville de Beit Lahia ont été ciblés pour le 19e jour consécutif.
La situation humanitaire, déjà critique, empire avec une nouvelle série de massacres, tandis que les corps des martyrs s’entassent, faute de linceuls dans les hôpitaux. Le ministère de la Santé a confirmé la mort de deux personnes, ainsi que la blessure de trois autres, suite à un bombardement israélien qui a détruit l’immeuble « Masoud » dans la zone des entrepôts Mansour à Beït Lahia. Malgré leurs efforts, les équipes de secours ont dû se retirer en raison de tirs intensifs dirigés contre elles par les forces d’occupation. Selon les témoignages recueillis, les habitants, ne disposant plus de linceuls, sont contraints d’envelopper les corps de leurs proches dans des couvertures pour les enterrer. Pendant ce temps, les avions israéliens intensifient leurs bombardements, notamment à Beït Lahia, où des tirs de mitrailleuses ont visé des maisons civiles dans le secteur de Fakhoura. Dans la région nord de Ghaza, un raid aérien a coûté la vie à trois personnes, dont deux enfants et leur mère, dans le quartier de Zarka. Les victimes ont été transportées à l’hôpital Al-Maamdani, et des explosions continuent d’être entendues dans les quartiers adjacents de Safatawi, accompagnées de violents tirs d’artillerie. En parallèle, la ville de Jabalia subit des attaques répétées avec des bombes lourdes, causant des dégâts considérables et poussant les forces d’occupation à évacuer les civils réfugiés dans l’école Al-Fakhoura. Les Palestiniens de Jabalia, isolés et sans ressources depuis 19 jours, affrontent une situation catastrophique. Dans la partie centrale de la bande de Ghaza, deux autres martyrs ont été recensés à la suite d’une frappe israélienne qui a détruit une voiture de l’UNRWA sur la route Salahuddin près du carrefour Abu Holi à Deïr Al-Balah. De plus, quatre travailleurs ont été tués lors d’un bombardement alors qu’ils tentaient de réparer des puits d’eau à l’est de la ville de Ghaza. Le sud de la bande de Ghaza n’est pas épargné non plus. La ville de Rafah est continuellement frappée par des obus israéliens, particulièrement dans les zones nord-ouest et au centre, tandis que l’armée d’occupation a étendu son offensive dans la région de Khirbat Al-Adas. Au 19e jour de cette guerre génocidaire, les violations israéliennes s’intensifient : frappes aériennes et tirs d’artillerie sur des habitations, évacuations forcées, famine, attaques contre des infrastructures civiles et siège total qui empêche l’entrée de nourriture, d’eau, de carburant et de médicaments. Les civils palestiniens endurent des conditions désastreuses, aggravées par l’impossibilité d’accéder aux soins médicaux et par la rareté des biens de première nécessité. Le directeur par intérim du Bureau des médias de l’UNRWA, Inas Hamdan, a confirmé que la situation dans le nord de Ghaza a atteint un point critique. « Le niveau de sécurité alimentaire est en danger, surtout dans le nord, où nous faisons face à une véritable catastrophe humanitaire », a-t-elle déclaré, soulignant l’urgence de permettre l’entrée de vivres et de médicaments. Les scènes décrites par les employés de l’UNRWA sont terrifiantes : familles assiégées, infrastructures bombardées, y compris des écoles et des centres d’hébergement de l’UNRWA, sans approvisionnement suffisant. La plupart des réserves alimentaires sont épuisées, et l’eau potable est presque inexistante. Le manque de carburant exacerbe la crise humanitaire, laissant les hôpitaux submergés et incapables de répondre aux besoins croissants des victimes. Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a tiré la sonnette d’alarme en affirmant que les habitants du nord de Ghaza « attendent de mourir ». Il a ajouté que les conditions sont insupportables : « L’odeur de la mort est omniprésente, avec des corps abandonnés dans les rues ou sous les décombres». Les sources médicales palestiniennes ont déclaré, hier, que le bilan des martyrs dans la bande de Ghaza s’élève à 42 792, dont la majorité sont des femmes et des enfants. Plus de 100 000 personnes ont été blessées depuis le début de l’offensive israélienne le 7 octobre 2023, et de nombreux corps restent encore sous les décombres, inaccessibles aux secours en raison de l’intensité des bombardements. En seulement 24 heures, les forces israéliennes ont commis six massacres contre des familles palestiniennes, causant la mort de 74 personnes et en blessant 130 autres, dans une guerre qui ne montre aucun signe de répit.

Nouvelle attaque contre des écoliers palestiniens à Bethléem
Les forces d’occupation israéliennes ont de nouveau pris pour cible hier les élèves des écoles Al-Khader, situées au sud de Bethléem. Selon des sources locales relayées par l’agence « Wafa », les soldats israéliens ont pris d’assaut la zone d’Al-Tal, dans la vieille ville, où ils ont tiré des balles réelles en l’air ainsi que des grenades lacrymogènes et assourdissantes sur les élèves qui quittaient leurs établissements à la fin des cours. Heureusement, aucune victime n’a été signalée. L’attaque a semé la panique et la peur parmi les élèves, certains d’entre eux ayant été poursuivis par les forces d’occupation. Depuis le début de l’année scolaire, ces agressions israéliennes contre les écoliers sont fréquentes. Elles incluent des restrictions systématiques imposées aux élèves pendant et après les cours, notamment dans les écoles situées dans des zones sensibles, telles que la vieille ville de Bethléem, proche d’une rue coloniale et du mur de séparation imposé par Israël. Ces incidents ne sont pas isolés. Plusieurs écoles palestiniennes en Cisjordanie occupée et à El-Qods sont régulièrement ciblées par les forces israéliennes et les colons. Ces attaques perturbent gravement le processus éducatif et privent de nombreux enfants palestiniens de leur droit à l’éducation. Ces actions israéliennes contre l’éducation palestinienne, en particulier dans les zones les plus vulnérables comme la zone C, la zone H2 à Elkhalil, et El-Qods, constituent de graves violations des droits des enfants. En plus des violences physiques, Israël mène une guerre contre le programme scolaire palestinien. En août 2023, les forces israéliennes ont saisi des manuels scolaires dans la ville occupée d’ElQods, dans le cadre de leur politique visant à saboter l’éducation palestinienne et à rendre la vie des Palestiniens encore plus difficile.
M. Seghilani

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