L’anniversaire d’une journée décisive qui a déstabilisé tous les plans établis dans la région du Moyen-Orient, malgré le soutien inconditionnel des puissances occidentales, en particulier des États-Unis, au génocide perpétré depuis des années par l’entité sioniste. Les États-Unis, siégeant au Conseil de sécurité, ont continuellement utilisé leur veto pour empêcher toute résolution en faveur d’un cessez-le-feu.
Depuis le 7 octobre 2023, des milliers de civils, majoritairement des enfants et des bébés prématurés, sont tombés martyrs dans la guerre génocidaire menée par l’armée sioniste à travers le blocus des armes, la famine et toute autre méthode de génocide. Cette offensive a déjà causé près de 42 000 morts. L’armée sioniste a déployé tous les moyens pour accomplir un nettoyage ethnique, tel que défini dans les dictionnaires. Ces dernières semaines, le même terrorisme sioniste qui frappe Ghaza s’est également étendu au Liban, avec des bombardements sur Beyrouth, en particulier dans le quartier de la Dahiya el-Janoubiya. Ce faisant, l’occupant espérait inverser le cours des événements qui, depuis le coup stratégique porté par la résistance armée palestinienne, échappe à son contrôle. Cette résistance continue à se manifester maintenant au milieu de leurs villes, les factions de résistance ont nommé les opérations récentes « le déluge de libération » ; ou plusieurs opérations de fidai’i héro ont eu lieu au centre de leurs villes dont la dernière une soldate sioniste qui a été tuée et dix autres personnes ont été blessées hier, à la suite d’une opération de résistance par arme blanche et d’une fusillade survenues à la gare centrale de Bir Sabaâ, dans le sud de la Palestine occupée. Les services de secours « israéliens » ont confirmé le décès d’une soldate des forces de la garde-frontière, grièvement blessée lors de la fusillade qui s’est déroulée à deux endroits distincts à Bir Sabaa. Selon la radio de l’armée d’occupation israélienne, plusieurs personnes ont été blessées lors de l’attaque, et l’auteur de l’attentat a été neutralisé. le fidai’i est un Arabe originaire du Naqab occupé. De son côté, la police de l’occupation israélienne » a demandé au public de s’éloigner du lieu de l’attaque, signalant que l’incident n’était pas terminé et qu’elle effectuait des recherches pour trouver d’éventuels complices.
Résilience DE la Palestine sur la scène diplomatique mondiale
En cette année de lutte, la cause palestinienne a bénéficié d’une percée diplomatique significative et d’une solidarité internationale sans précédent. Le 18 septembre, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté un projet de résolution soumis par l’État de Palestine, exigeant la fin de l’occupation illégale sioniste dans les territoires palestiniens occupés d’ici 12 mois. Ce texte, en ligne avec l’avis rendu en juillet dernier par la Cour internationale de Justice, a été adopté par 124 voix pour, 14 contre, et 43 abstentions. Durant cette période, le nombre de pays reconnaissant l’État de Palestine a augmenté, incluant l’Irlande, l’Espagne, la Norvège, la Slovénie, la Jamaïque, la Barbade et Trinité-et-Tobago. Désormais, 147 des 193 États membres des Nations unies reconnaissent la Palestine. Les manifestations de solidarité envers les Ghazaouis et de dénonciation des crimes commis par l’armée sioniste ont envahi les capitales du monde entier. Ces actions ont également pris racine dans les universités, notamment aux États-Unis, en Europe et en Australie. Les étudiants, au-delà de paralyser leurs cours, ont exigé que leurs gouvernements résilient les accords avec les universités de l’entité sioniste et cessent de leur accorder toute forme d’aide. Ce mouvement de solidarité a aussi été amplifié par des centaines d’associations, ainsi que par des écrivains, juristes, artistes, musiciens et sportifs. Aux États-Unis, souvent perçus comme le principal allié de l’entité sioniste, de nombreuses lettres ont été envoyées à l’administration américaine pour réclamer l’annulation des contrats d’armement avec l’occupant.
Les hostilités de retour au nord de la bande de Ghaza
L’occupation sioniste intensifie ses attaques contre le nord de Ghaza, commettant des massacres et multipliant les tirs nourris, tout en tentant d’incursions à l’est de Jabaliya, où la résistance palestinienne fait face avec détermination. Les combattants d’Al-Qassam se livrent à de violents affrontements avec les forces d’occupation sur plusieurs fronts au nord de Ghaza. Dans une opération audacieuse, ils ont fait exploser une puissante charge contre un char israélien « Merkava 4 », entouré de soldats près du Studio Sultan, à l’est du camp de Jabaliya. Lors de cette embuscade, ils ont également ciblé une équipe de secours avec un obus anti-personnel alors qu’elle tentait d’évacuer des soldats blessés et morts. Al-Qassam a réussi à détruire plusieurs véhicules, y compris un transporteur de troupes israélien et deux bulldozers militaires de type « D9 » dans le nord-ouest de Ghaza. Les Brigades El-Qods, en collaboration avec El-Qassam, ont abattu un soldat israélien dans la rue Al-Banat, à l’est de Beït Hanoun. De leur côté, les Brigades El-Qods ont visé une salle de contrôle israélienne avec deux missiles TBG dans le camp de Jabaliya. Les Brigades El-Nasser Salah El-Din et les Brigades Abou Ali Mustafa ont également attaqué un poste de commandement ennemi à Netsarim, affirmant agir pour défendre les peuples palestinien et libanais. Parallèlement, l’occupation intensifie son agression, distribuant des tracts pour inciter les habitants à fuir vers le sud, alors que la guerre entre dans sa deuxième année. Un porte-parole de l’armée d’occupation a déclaré que la brigade 162 avait lancé des opérations militaires dans la région de Jabaliya, qui est encerclée. Les bombardements israéliens se concentrent sur la zone de Tel El-Zaâtar et ses environs, à Beït Lahia. Le ministère de l’Intérieur à Ghaza a appelé les civils à rester dans les quartiers voisins jusqu’à la fin des hostilités, dénonçant les mensonges de l’ennemi sur l’existence de « zones sûres » dans le sud. L’occupation a mené plus de 50 raids aériens pendant la nuit, frappant des habitations et des infrastructures, causant la mort et des blessures à de nombreux civils. Les zones du nord de Ghaza subissent des bombardements intensifiés, le plus violent depuis cinq mois, visant des maisons habitées. Un journaliste, Hassan Hamad, a été tué lors de ces frappes. Les médias rapportent que des familles sont assiégées dans des maisons et écoles, tandis que des drones « quadricoptères » tirent sur les environs. Deux massacres ont été commis dans la région centrale de Ghaza, touchant une mosquée près de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa et l’école Ibn Rochd à Deir Al-Balah, tuant jusqu’à présent 24 personnes et blessant 93 autres. Le Mouvement des Moudjahidines a qualifié ce massacre de Deir Al-Balah de honte pour l’humanité, tenant l’administration américaine responsable de cette atrocité et de toutes les crimes commis contre les peuples palestinien et libanais. Le mouvement a appelé les libres du monde à soutenir davantage ces peuples et à intensifier les frappes contre les intérêts ennemis. Le bilan total des martyrs s’élève désormais à 41 870, dont la majorité sont des enfants et des femmes, avec 97 166 blessés depuis le début de l’offensive, qui se poursuit depuis un an.
Le peuple libanais en détresse Face aux bombardements sionistes
L’occupation israélienne poursuit son agression massive contre le Liban, commettant de nouveaux massacres en ciblant les villages et les villes du sud, de la Bekaâ, ainsi que la banlieue sud de Beyrouth. L’aviation israélienne empêche également les équipes de secours et de défense civile d’intervenir en les prenant directement pour cible. Lors de ses dernières attaques dans le sud du Liban, des frappes aériennes israéliennes ont touché la région de Rmeich et une zone proche du village de Dbin, empêchant la Croix-Rouge d’accéder au lieu de l’attaque. De plus, des tirs d’artillerie ont frappé les localités d’Alma al-Shaâb, Naqoura et Taybeh. Par ailleurs, l’Autorité de la santé islamique a annoncé que trois secouristes avaient été tués dans des frappes ciblant leurs centres à Joya, Majdal Zoun et Aïnata. Les bombardements continuent dans la Bekaa où des raids ont visé la ville de Baâlbek et les villages voisins, tels que Dours et Sar’een. Selon les rapports, 30 personnes ont été tuées dans le village de Taraya depuis le début de l’agression. Le ministère de la Santé libanais a rapporté deux blessés dans les frappes d’hier sur la province de Baâlbek-Hermel, ainsi que trois morts et neuf blessés dans la Bekaâ. L’agression contre la banlieue sud de Beyrouth s’est intensifiée, avec de violents raids nocturnes qui se sont poursuivis jusqu’à l’aube, notamment sur les quartiers de Lailaki, Mraijeh et Burj al-Barajneh. Des frappes ont également touché une station-service et des entrepôts de matériel médical. Le ministère de la Santé a confirmé deux morts et 30 blessés à la suite des attaques sur le Mont-Liban. Dans la région de Nabatieh, neuf personnes ont été tuées et 14 autres blessées hier suite aux bombardements israéliens. Cinq autres personnes ont trouvé la mort et 38 ont été blessées dans le sud du Liban. Ainsi, le bilan des frappes israéliennes d’hier sur les régions du sud, de Nabatieh, de la Bekaâ, de Baâlbek-Hermel, du Mont-Liban et du nord s’élève à 23 morts et 93 blessés. Dans ce contexte, l’UNICEF a déclaré que plus de 100 enfants avaient été tués et 690 blessés en onze jours d’agression israélienne contre le Liban.
1/4 des Israéliens en quête désespérée d’un refuge
Un sondage révèle qu’un quart des Israéliens envisagent de quitter « Israël », selon un rapport publié par l’Autorité de diffusion israélienne. Parmi les 167 participants qui ont déclaré avoir pensé à quitter « Israël » ou l’avoir déjà fait, 24 % ont envisagé d’acheter une maison à l’étranger ou de vivre en location. De plus, 21 % d’entre eux ont cherché à trouver un emploi ou à lancer une entreprise dans un autre pays. Le Bureau central des statistiques d’ »Israël » a noté une augmentation significative du nombre d’Israéliens décidés à quitter le pays sans intention de revenir. Plus tôt, le site « Yedioth Ahronoth » a rapporté que plus de 55 000 Israéliens avaient quitté « Israël » en 2023 sans retour prévu. Un an après le début de la guerre, dont l’un des objectifs est « l’éradication de la résistance palestinienne », un nouveau sondage de l’Autorité de diffusion israélienne montre que 73 % des Israéliens admettent l’échec d’ »Israël » face à la résistance palestinienne. Ce sondage, réalisé ce dimanche, révèle que 73 % des Israéliens estiment qu’Israël a échoué face à la résistance palestinienne, à l’occasion de la première commémoration de la bataille de Tofane Al-Aqsa le 7 octobre 2023. Le sondage indique également que 48 % des participants ont perdu un proche au cours de la guerre. Par ailleurs, 86 % des Israéliens déclarent ne pas être prêts à vivre dans la région de Ghaza enveloppante après la fin du conflit.
M. Seghilani