Hier, mardi, l’entité sioniste a lancé une agression massive contre la Cisjordanie, dans ce qu’elle a décrit comme une « opération militaire » confirmée par les médias palestiniens qui ont fait savoir que des avions d’occupation ont bombardé une maison au milieu du camp de Nour Shams, entraînant la mort de 5 jeunes hommes et blessant plusieurs palestiniens à proximité de la maison ciblée. Au même moment, le ministère palestinien de la Santé a annoncé qu’un jeune homme a été tué par les balles des colons dans le village de Wadi Rahal, au sud de Bethléem, tandis que 3 autres ont été blessés. Les témoignages sur place rapportent que les forces d’occupation ont pris d’assaut le village pour assurer la protection des colons et ont tiré des grenades assourdissantes et des gaz toxiques sur les citoyens, ce qui a entraîné des dizaines de cas d’étouffement. Des jeunes hommes ont affronté les forces d’occupation avec des cocktails Molotov alors qu’elles prenaient d’assaut Baqat al-Hatab; selon les mêmes sources. Le Mouvement Hamas a appelé à ce que mardi (hier) soit une journée de colère et de révolte dans toute la Cisjordanie. De son côté, le mouvement du Jihad islamique a souligné que « la décision du gouvernement ennemi de financer les incursions visant à profaner les cours de la mosquée Al-Aqsa, sous prétexte de circuits touristiques, est le cadre juridique qui vise à tromper le monde concernant un plan annoncé lundi matin par Ben Gvir pour construire une synagogue à l’intérieur des cours de la mosquée bénie Al-Aqsa ». D’autre part, hier, sous le thème « Des noms, une patrie », les Palestiniens ont commémoré la Journée nationale pour la restitution des corps des martyrs détenus par l’armée d’occupation sioniste dans des cimetières numérotés ou dans des morgues, et qui refuse depuis des années de divulguer toute information à leur sujet ou des renseignements sur les milliers des corps de martyrs enlevés dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023. Cette action vise à faire pression sur l’entité sioniste pour qu’elle révèle le sort des martyrs et des personnes disparues pendant la guerre contre Ghaza, et dont les corps sont conservés dans des cimetières numérotés ou dans des morgues de l’occupation sioniste. Le bilan de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre dernier, est passé, hier, à 40.476 martyrs et 93.647 blessés dont une majorité d’enfants et de femmes, selon les autorités palestiniennes de la santé.
Silence assourdissant sur les pertes de Tsahal
Pour le 326e jour consécutif, la résistance palestinienne continue d’infliger de lourdes pertes à l’occupation, depuis l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » qu’elle a lancée le 7 octobre 2023. Le correspondant d’Al-Mayadeen a confirmé hier, que la résistance continue d’affronter les forces sionistes à Khan Yunis, au sud de la bande de Ghaza. L’armée d’occupation sioniste a été contrainte d’avouer que ses pertes humaines, après le « Déluge d’Al-Aqsa », s’élèvent à 702, dont 338 depuis le début des combats terrestres dans la bande de Ghaza, sachant que le bilan est bien plus lourd. Dans le nord de la Palestine occupée, plus de 5 650 soldats israéliens sont arrivés au centre médical Galilée à Nahariya et à l’hôpital Ziv à Safed, depuis 7 octobre 2023, pour y être soignés, a révélé le journal israélien Yedioth Ahronoth. Il s’agit de 1.700 soldats blessés par les tirs de la résistance libanaise, en plus de 3.500 autres soldats du front nord, atteints « d’autres maladies », a précisé le journal qui a rapporté les propos désespérés des directeurs des deux hôpitaux qui ont déclaré : « 11 mois sous terre et nous n’en voyons pas la fin ». La même source indique que le directeur de l’hôpital Ziv a fait savoir qu’environ 450 blessés israéliens ont été soignés suite aux opérations du Hezbollah. Il a mis en garde contre l’incapacité du système médical à soigner les blessés, malgré la préparation des hôpitaux de la région, révélant que de nombreux blessés réclament d’être soignés, loin de la frontière avec le Liban.
M’hamed Rebah