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L’armée royale marocaine dément mollement avoir cherché noise à l’Algérie en installant une base militaire sous son nez Rabat dans ses petits… rangers !

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Le pathétique démenti marocain est, à son tour … démenti par les faits têtus et irréfutables du terrain, cette carte qui montre l’emplacement exact de la soldatesque marocaine.

L’ironie du sort, couplée à la notoire incompétence « mekhzenienne » en matière de « com » auront voulu que le bien curieux et peu crédible démenti de nos turbulents voisins de l’ouest portât en son sein son caractère mensonger, ainsi que l’esprit belliqueux et jamais satisfait de ces derniers.

En effet, de même qu’il n’existe pas de hasard en politique, le démenti du royaume chérifien représente l’incarnation de la preuve tangible que celui-ci vient de comprendre, mais après coup –avec jeu de mot bien senti- qu’il est allé bien trop loin dans ses grossières et inacceptables provocations. Oser installer une base militaire à un jet de pierre de nos frontières dérange jusqu’à l’outrance les us protocolaires régissant le bon « voisinage » entre États. Un expert en questions militaires et stratégiques, interrogé sur le sujet, a en effet été catégorique dans sa réponse : une pareille manœuvre ne peut vouloir dire qu’une chose, une seule, à savoir que le Maroc se prépare bel et bien à entrer en guerre contre l’Algérie. Laissons de côté, pour le moment, les raison de cette décision folle et irréfléchie. Mais prenons juste le temps de nous appesantir sur les « mobiles ayant poussé Rabat à pondre ce bien curieux démenti. Pêchant d’entrée de jeu par sa flagrante carence en crédibilité, il tente –très maladroitement il faut le dire- de s’en « racheter »en choisissant un support réputé crédible et relativement éloigné des positions colonialistes et impérialistes de Rabat. Il s’agit de l’agence de presse et du média en ligne, russe, Sputnik. Mais, ce dernier loin de s’en laisser conter, prend au contraire ses distances avec ce bien douteux démenti, rappelant même que celui-ci disait tout à fait le contraire dans le décret publié par le chef du gouvernement marocain, et portant institution de cette infrastructure guerrière. après tout jeu de mot, que l’on en juge plutôt : « Contrairement à ce qui a été mentionné dans le décret signé par le chef du gouvernement (sic !, l’armée marocaine va construire «une caserne» dédiée à l’hébergement.. etc. Le chef du gouvernement de sa majesté Mohamed VI, Saâdeddine El Othmani, avait bel et bien autre chose en tête en signant ce décret qui, très curieusement, vient de « disparaitre » des archives officielles marocaines. C’est dire que le démenti, qui a émané lui de l’armée marocaine elle-même et non pas du gouvernement de ce royaume, manque cruellement de crédibilité, pour ne pas dire qu’il est carrément mensonger. Le terrain sélectionné s’étale sur une superficie de 23 hectares. Il est situé dans la forêt de Ben Ali, dans la région de Laâouinate, qui relève de la commune de Jérada. Selon Le Desk, la désignation de l’édifice en construction par «base militaire» au lieu de «caserne militaire» était une référence «trompeuse». Re-sic ! À moins que ce turbulent voisin ait reçu l’ordre de se lancer sur le sentier de la guerre, rien ne saurait expliquer un pareil « projet immobilier ». Car, à en croire les explications oiseuses de nos turbulents voisins de l’Ouest, il s’agirait de simples casernements destinés à héberger des soldats. L’adage dit « a beau mentir qui vient de loin ». Comment croire alors face à des
« ennemis déclarés » installés si près, il n’est pas question d’envisager un instant, un seul, de croire un voisin qui, depuis belle lurette, a clairement juré notre perte. En fait, la « démarche » marocaine est à situer dans un contexte plus global pour tenter de la comprendre, d’en saisir les contours. Il n’est un secret pour personne que l’Algérie, de par ses positions justes et légalistes, dérange énormément d’intérêts défendus par des puissances qui ne plaisantent pas. C’est avant tout le cas de la cause palestinienne, alors que l’on sait que le Maroc est devenu le « larbin » du puissant lobby sioniste mondial. Washington, Londres, Paris et d’autres capitales occidentales ne sauraient, ni ne pourraient, nous pardonner la justesse et la constance de notre position vis-à-vis de cette noble cause. Il ne faut pas oublier non plus le Sahara occidental. Le combat de ce peuple pour en finir avec l’ultime colonie encore existante en Afrique, rend malade de rage les tenants du Makhzen, qui continuent de faire main basse sur ses inestimables richesses. À l’ombre des printemps arabes et colorés, la voix et la voie de l’Algérie dérangent énormément. Normal que l’Algérie soit visée, ciblée. C’est même le contraire qui aurait été étonnant. Et, dans cette criminelle quête, tous les coups sont permis. Toutes les armes aussi. L’avocat Dabouz reçu au siège de l’Otan pendant cinq bonnes heures rentre très certainement dans cette entreprise malsaine. On ne se rend pas à l’Otan, ma parole, pour y deviser du temps qu’il fait ou de la dernière recette de cuisine de « Tous en cuisine ». Parler du temps… qu’il fera, peut-être bien. Mais sous nos cieux, comme souhaitent en décider les maîtres du… temps. Ce n’est pas tout. La relance par l’Algérie de son pharaonique projet de production et d’exportation du phosphate a de quoi donner des sueurs froides aux dirigeants marocains en général, et au roi Mohamed VI en particulier. Le livre « Le roi prédateur » d’Eric Laurent, que j’ai l’heur de lire, raconte de quel manière Mohamed VI a accaparé le plus clair des richesses de son pays, mais aussi et surtout celles du Sahara occidental occupé, via des holdings bien huilés et des jeux d’écritures menés par des avocats d’affaires qui en remontreraient au diable lui-même. Or, si l’Algérie se met à produire du phosphate en quantités phénoménales, le Maroc risque de toucher le fond en un rien de temps, puisqu’il lui doit le plus clair de ses richesses, si l’on excepte le tourisme et le… trafic de drogue. Ce sont-là quelques éléments d’analyses pris en vrac qui peuvent expliquer pourquoi le voisin marocain peut accepter avec joie de jouer le rôle, peu enviable, carrément ingrat, du « Judas maghrébin».
Mohamed Abdoun

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