Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a rencontré jeudi les cadres du secteur, pour faire le point sur les derniers préparatifs du mois sacré de Ramadhan, lors d’une réunion qui a notamment porté sur «l’approvisionnement et le contrôle du marché, et la protection du consommateur».
Il reste à peine un mois pour le début du Ramadhan, et comme à chaque nouvelle année, on s’interroge sur les moyens disponibles pour garantir le confort des ménages et la régulation du marché local. Et comme chaque année, l’opinion publique relance son traditionnel débat concernant la hausse illicite des prix des produits de large consommation, l’inflation et la spéculation, des questions qui taraudent actuellement l’esprit d’une grande majorité des familles algériennes. En effet, et depuis plusieurs jours maintenant, les préparatifs du Ramadhan reviennent constamment sur la table des négociations et discussions, dans les hautes sphères de la présidence et au sein du gouvernement, d’où la nécessité d’établir plusieurs mises au point à cet égard. Fournir à la population un approvisionnement en produits de consommation, stable et satisfaisant durant ce mois de jeûne, et maîtriser le marché de sorte à faire face à tout imprévu, est ainsi l’un des grands défis des autorités pour les prochains jours. Dans ce sillage, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a présidé jeudi soir une réunion de coordination avec les cadres centraux du ministère et les directeurs régionaux et étatiques du commerce, via la visioconférence. Une réunion consacrée à « l’élaboration des dernières retouches liées à la préparation du mois sacré de Ramadhan sous divers aspects ». Cela concerne « l’approvisionnement des marchés et le programme de contrôle, ainsi que l’organisation des points de vente et des marchés de proximité, dont l’ouverture est prévue pendant le mois sacré ». Pour cela, des mesures visant à « maîtriser le dispositif d’approvisionnement des marchés nationaux en produits alimentaires de première nécessité, durant le mois de Ramadhan, sont actuellement suivies de très près par les responsables des ministères directement impliqués, dans le but d’annihiler les éventuelles tentatives de hausse illicite des prix. À l’issue de cette réunion de travail, une batterie d’instructions ont été données dans le but « d’intensifier le contrôle et de renforcer le contrôle des marchés, en vue d’offrir au citoyen des produits abordables, diversifiés et abondants » et « d’exploiter les points positifs relevés et les défaillances constatées lors du Ramadhan précédent, afin d’assurer un approvisionnement régulier du marché avec tout ce dont le citoyen a besoin pendant le mois sacré ».
Hamid Si Ahmed