Comme chaque saison d’hiver, l’Armée nationale populaire a procédé, ces derniers jours, à des opérations de déneigement à travers les régions qui ont connu des chutes de neige. C’est ce qu’a indiqué le MDN dans un communiqué auquel il joint des photos de ces opérations menées par les soldats de l’ANP sur le terrain. Autrement dit, « suite aux dernières intempéries et aux fortes chutes de neige enregistrées dans les wilayas de l’Est du pays, des détachements de l’Armée nationale populaire ont intervenu au niveau de la commune de Larbaa à Batna en 5e Région militaire, pour ouvrir les routes bloquées, désenclaver les zones touchées par ces intempéries et prêter assistance aux populations, notamment le long de la route reliant Larbaa à Taksrit en déployant des engins et des équipements spécifiques. »
Le journaliste Djamel Eddine Bessou nous a quittés
Le journaliste de l’Agence APS, Djamel Eddine Bessou, est décédé hier à l’âge de 51 ans des suites d’une longue maladie, selon ses proches. Né le 12 août 1969 à Alger, le défunt diplômé des langues étrangères (option: Anglais), occupait le poste de rédacteur en chef adjoint à la rédaction nationale. Il a assuré durant sa carrière, essentiellement passée à l’APS, la couverture de plusieurs évènements nationaux et internationaux. Le défunt devait être inhumé hier après la prière d’El Dohr au cimetière de Garidi (Alger). Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, ainsi que le directeur général de l’APS, Fakhreddine Beldi, et l’ensemble des journalistes et employés de l’Agence présentent en cette douloureuse épreuve leurs sincères condoléances à la famille et aux proches du défunt. Nos sincères condoléances à la famille du défunt confrère ainsi qu’à tous ses collègues de la rédaction de l’APS.
Tassili Airlines reprend progressivement ses dessertes
La compagnie aérienne Tassili Airlines qui vient de reprendre progressivement ses vols domestiques, suite à la levée de la mesure de suspension du trafic aérien interne, a programmé une moyenne de deux vols par jour vers plusieurs destinations, notamment vers les wilayas du sud du pays, selon le chargé de communication de la compagnie publique, Karim Bahard, cité par l’APS. Outre le transport des employés du secteur pétrolier, la compagnie publique prévoit 310 sièges/jour (aller-retour) pour chaque desserte entre les aéroports d’Alger, Adrar, Béchar, Oran et Tamanrasset. Selon le même responsable, la compagnie compte étendre progressivement ses dessertes à destination de plusieurs autres aéroports à travers le pays. Il a assuré par ailleurs que des mesures sanitaires « draconiennes » ont été adoptées pour protéger les passagers contre les risques de contamination par le virus de la Covid-19. Le premier vol a eu lieu, hier, reliant Alger et Adrar (aller-retour) qui sera suivi de plusieurs autres dessertes reliant Alger et Béchar, Tamanrasset et Oran.
Macron face au front contre la loi Sécurité globale
Journalistes, syndicats, citoyens, associations et ONG se sont rassemblés dans un collectif réclamant le retrait d’articles de la proposition de loi Sécurité globale, et appelant le 6 décembre, au lendemain de manifestations, à «poursuivre la mobilisation». Lire aussi Violences à Paris et en régions lors de la manifestation contre la loi Sécurité globale «La coordination #Stop-LoiSécuriteGlobale appelle à poursuivre la mobilisation jusqu’au retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi Sécurité globale et du Schéma national de maintien de l’ordre», indique ainsi leur communiqué. «Emmanuel Macron n’a apporté aucune réponse lors de son interview accordée le 4 décembre à Brut» et «à ce jour, l’Elysée n’a pas répondu à notre demande d’entrevue», déplore encore ce collectif. Il estime que «la diversité et l’ampleur des cortèges» lors de la journée de mobilisation de samedi dernier, «témoignent de l’enracinement de la contestation contre la proposition de loi Sécurité globale, tandis que d’autres villes ont rejoint le mouvement», et revendique «des dizaines de milliers» de manifestants à Paris.
Le procès de l’affaire Mohamed Benfissah reporté au 14 décembre
L’examen de l’affaire Mohamed Benfissah, investisseur dans le secteur du tourisme, a été reporté au 14 décembre prochain par le tribunal de Sidi M’hamed, en raison de l’absence de l’ancien ministre Abdelghani Zaâlane, impliqué dans le dossier. Et pour cause, celui-ci s’est présenté au procès de « l’affaire Mme Maya » qui se déroulait à Tipaza. Sont impliqués dans cette affaire, outre donc Zaâlane, en sa qualité d’ancien wali d’Oran, les deux ex- Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que les deux anciens walis, à savoir Derbali Mohamed et Benhocine Fawzi. Les principales accusations portées contre les accusés dans cette affaire portent sur des malversations dans le secteur du tourisme, dont l’« octroi d’indus privilèges et dilapidation de deniers publics ».
Trop, trop chaud était le mois de novembre 2020 !
Novembre 2020 a été le mois le plus chaud jamais enregistré dans le monde, rapprochant encore un peu plus l’année 2020 du record de 2016, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique. La période de douze mois allant de décembre 2019 à novembre 2020 se situe à 1,28 C au-dessus des températures de l’ère préindustrielle, explique Copernicus dans son bilan climatique mensuel publié hier. Alors que les années 2015 à 2020 sont les plus chaudes jamais enregistrées, ce chiffre rapproche dangereusement la planète du premier plafond de l’Accord de Paris qui fête ses cinq ans cette semaine. Le pacte, conclu en 2015 par près de 200 États qui se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, vise à contenir le réchauffement nettement sous les +2 C, si possible à +1,50 C, pour limiter les impacts dévastateurs des tempêtes, sécheresses et autres canicules déjà à l’œuvre. Mais la planète gagne en moyenne 0,20 C par décennie depuis la fin des années 1970, insiste Copernicus. Le réchauffement atteint déjà environ 1,20 C et 2020 ne risque pas d’inverser la tendance.
Le procès de « Mme Maya » reporté au 12 décembre
La Cour de justice de Tipasa a décidé, hier, le report au 12 décembre courant, du procès de Nachinache Zoulikha-Chafika dite « Mme Maya », condamnée en première instance par le tribunal de Cheraga à 12 ans de prison ferme, dans une affaire de corruption. Cette décision fait suite à une requête de la défense des accusés. La chambre correctionnelle a décidé la tenue d’une journée spéciale, samedi prochain (12 décembre), eu égard à l’ampleur du dossier et au nombre des personnes poursuivies dans cette affaire. Nachinache Zoulikha-Chafika, dite « Mme Maya », a été condamnée le 14 octobre dernier par le tribunal de Chéraga à 12 ans de prison ferme assortie d’une amende de 6 millions de DA et la saisie de ses biens. Ses deux filles, Imène et Farah, ont été condamnées chacune à une peine de 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 3 millions de DA et la saisie de leurs biens.
