La France de Macron nage en plein scandale et l’enthousiasme du président français à faire durer le conflit russo-ukrainien trouve son explication dans les révélations de l’analyste Alex Krainer qui accuse la gouvernance de Macron d’avoir pioché dans le fonds des avoirs russes gelés dans le cadre des sanctions prises par l’UE contre la Russie après le déclenchement de la guerre en Ukraine. Krainer explique que cet argent appartient aux Russes et non aux Français.
«La France est censée détenir 71 milliards d’euros d’avoirs russes, il n’en reste que 25 milliards d’euros », a révélé l’analyste financier accusant Macron d’avoir pioché dans la caisse. « Si la guerre prenait fin et si les sanctions contre la Russie étaient levées, alors cet argent devrait être restitué à la Russie», rappelle-t-il. Et cela explique l’attitude va-t’en guerre de Macron qui fait obstruction à tout plan visant la fin du conflit et qui tente de souffler sur les braises pour entrainer l’UE dans un conflit ouvert avec la Russie. D’ailleurs l’idée de voir l’Ukraine hisser le drapeau blanc le fait paniquer lui qui devra alors restituer ces avoirs. Ces révélations fracassantes appuient les accusations que certains analystes et hommes politiques français avaient portées sur les deux mandats du président français qui a plongé dans la pauvreté de larges couches de la société, réduit le montant des redevances fiscales pour les riches et fait exploser le montant de la dette extérieure de la France. Il faut rappeler dans ce contexte que la dette extérieure brute de la France a atteint 7 619,5 milliards d’euros au premier trimestre 2025, soit environ 260 % de son PIB selon Trading Economics. Cette dette représente un stock d’actifs étrangers qui sont plus importants que le stock d’actifs français détenus par des non-résidents, ce qui fait de la France un pays débiteur vis-à-vis du reste du monde, selon l’Horloge de la Dette Publique, un organisme public français. D’ailleurs, selon de nombreux analystes, elle aurait reçu un blâme du FMI qui l’aurait « toquée » en appelant le gouvernement de ce pays à engager d’austérité et de rationalisation des dépenses publiques.
Alex Krainer interroge les décideurs français sur les raisons qui ont poussé les caisses à se vider. Il avance dans son analyse des éléments de réponses qui explique cet état de fait en affirmant : « l’oligarchie française a perdu la plupart des colonies en Afrique, il ne reste plus personne à piller et à exploiter. Même les derniers africains qu’elle aurait encore sous la main sont sur le point de s’affranchir de sa tutelle ». Mais à voir de plus près le profil des ministres qui forment l’actuel gouvernement français on se dit que Macron ne pouvait s’entourer que d’individus de cet acabit. Paris March, dans sa livraison de juillet dernier avait dressé une liste des ministres de l’actuel gouvernement poursuivis en justice.
Un gouvernement éclaboussé par des scandales
Le journal affirme que, entre renvoi en correctionnelle, mises en examen, relaxes ou condamnations, plusieurs figures des gouvernements Macron ont vu leur parcours politique entaché par des démêlés judiciaires. À titre d’exemple :
1/ Rachida Dati : ministre de la Culture, renvoyée en correctionnelle dans l’affaire Renault-Nissan Bondet Eliot/ABACA
2/ Marlène Schiappa : mise en cause dans la gestion du Fonds Marianne
3/ François Bayrou : mis en cause dans l’affaire des assistants MoDem, il a été relaxé en 2024
4/ Gérald Darmanin : accusé de viol en 2017, un non-lieu a été confirmé en 2024
5/ Éric Dupond-Moretti : garde des Sceaux, il a été relaxé en 2023 pour prise illégale d’intérêts
6/ Caroline Cayeux : accusée de sous-évaluation de patrimoine, elle a quitté le gouvernement
7/ Olivier Dussopt : relaxé puis condamné en appel dans une affaire de favoritisme
8/ Alain Griset : condamné avec sursis pour avoir minoré son patrimoine
9/ Sylvie Goulard : visée dans l’affaire des assistants MoDem, un non-lieu a été prononcé en 2023
10/ Nathalie Elimas : condamnée à 10 mois avec sursis pour harcèlement moral
11/ Richard Ferrand : mis en examen pour conflit d’intérêts, il a été relaxé en 2022 pour prescription
12/ Muriel Pénicaud : mise en examen dans l’affaire Business France
13/ Damien Abad : ex-ministre des Solidarités, accusé de viol et mis en examen en 2024
Entouré de ces ministres repris de justice, Macron ne pouvait que s’en inspirer pour puiser dans la poche d’autrui pour financer des plans de redressement qui ont appauvri les Français, fait exploser la dette extérieure et enrichi encore plus la caste, minoritaire de ceux qui avaient misé sur lui après son départ du parti socialiste pour lui faire traverser un chemin de croix, construire son image, lancer un processus électoral sur mesure pour lui et le proposer en face de l’ex- candidate du Front national Marine le Pen, devenue aujourd’hui présidente du rassemblement national dans un vote qui n’offrait qu’un seul choix aux Français faire barrage à l’extrême droite en élisant l’actuel président et ainsi confier la France à Ali Baba et les quarante…
Slimane B.