Accueil ACTUALITÉ L’ALGÉRIE MET À NU LES MANŒUVRES ISRAÉLO-MAROCAINES AU SAHARA OCCIDENTAL : Même...

L’ALGÉRIE MET À NU LES MANŒUVRES ISRAÉLO-MAROCAINES AU SAHARA OCCIDENTAL : Même essence expansionniste, même matrice belliqueuse  

0

L’Algérie a dénoncé fermement la décision d’Israël de reconnaitre la marocanité au Sahara occidental «qui constitue une remise en cause du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et une violation flagrante du droit international et des décisions du Conseil de sécurité », a indiqué jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

Le document indique que l’Algérie a pris connaissance de l’annonce par les autorités marocaines de la reconnaissance par l’entité sioniste de la prétendue souveraineté du Maroc sur les territoires occupés du Sahara occidental. Le communiqué précise que c’est là un acte émanant d’une autorité d’occupation au passif sombre en matière de violation du droit international et de la légalité internationale est une énième manœuvre et manifestation de la politique de la fuite en avant prônée par l’occupant marocain. « Cette décision, qui constitue « une violation flagrante du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies relatives à la question du Sahara occidental, confirme, sans l’ombre d’un doute, la coordination des politiques des deux occupants et leur collusion dans la violation du droit international et le piétinement du droit légitime du peuple palestinien à l’établissement de son État indépendant avec El-Qods comme capitale et celui du peuple sahraoui à l’exercice de son droit à l’autodétermination », indique le communiqué. C’est le fruit d’un deal odieux qui s’inscrivait dans les actes de la signature des accords Abraham de la honte. Le Maroc depuis, n’a plus condamné les crimes des colons et du gouvernement d’extrême-droite de Netanyahou envers le peuple palestinien et son roi s’est évertué à paralyser encore plus le Comité El Qods qu’il préside, et Israël qui commence à prendre les rênes de la décision politique dans le royaume se devait, conformément aux clauses de ce marché de reconnaitre la prétendue marocanité du Sahara occidental occupé. Le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger souligne que
« cette démarche, qui n’est rien d’autre qu’un flagrant deal, ne saurait en aucun cas légitimer l’occupation des territoires sahraouis ni remettre en cause le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination, et ce, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Union africaine ». Pour sa part, le diplomate et ancien ministre Abdelaziz Rahabi, dans un Tweet a dénoncé la décision de l’entité sioniste en affirmant que l’opération de marchandage parrainée par l’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump il y a deux ans et demi consistant en la reconnaissance d’Israël par le Maroc contre l’alignement de Tel Aviv sur les thèses marocaines au Sahara occidental vient de connaitre un nouveau développement qui va à l’encontre du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité». Rahabi n’a pas manqué de préciser qu’elle est une suite logique d’un marchandage odieux, puisqu’elle était
« programmée par les trois parties ; États-Unis, Maroc, Israël. « La décision découle de l’essence et de la  doctrine belliqueuse et expansionniste traditionnelle de ces trois pays au Moyen-Orient et en Afrique du Nord», a-t-il souligné. L’ancien ministre Rahabi qui dénonce la politique belliqueuse du Maroc, d’Israël et des États-Unis affirme que la décision de Tel Aviv,
« ne changera pas la nature juridique d’un territoire qui reste à décoloniser et n’affectera pas la responsabilité de l’ONU sur cette question qui est celle de garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».
Slimane B.

Article précédentPICS DE CONSOMMATION ÉLECTRIQUE : Les Algériens devraient se serrer la ceinture
Article suivantLE PRÉSIDENT TEBBOUNE EN TURQUIE DEPUIS HIER : Les enjeux économiques d’une visite