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L’Ahmadisme ne cesse de se propager en Algérie : Cinq personnes arrêtées à Chlef

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Cinq personnes appartenant à la secte Ahmadiya ont été arrêtées, lundi dernier, dans la wilaya de Chlef, dont quatre seront poursuivies en justice, tandis que six autres personnes sont actuellement, en fuite.
En effet, il s’agit de cinq personnes âgées entre 20 et 40 ans demeurant dans la localité de Labiadh Medjadja, tout prés du chef-lieu de la wilaya de Chlef. Ces derniers sont accusés d’abus de la religion et des rituels de l’Islam, quête illicite de dons, ainsi qu’abus du prophète Mohamed (qsssl), et la pratique illicite des rituels religieux.
Dans ce contexte, cette opération a permis de saisir un nombre important de documents et de CD comme preuves tangibles de leurs activités illégales. En fait, l’Ahmadisme ne cesse de constituer une menace sérieuse pour l’identité religieuse du peuple algérien, vu qu’il s’agit d’une secte avec des croyances qui contredisent les principes de la religion musulmane, entre autres, la foi en un nouveau prophète succédant au prophète Mohamed, (qsssl). Selon le communiqué de la Ligue Algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), les Ahmadites visent principalement, les personnes vulnérables habitant des régions rurales isolées afin de les convaincre de leurs croyances erronées profitant de leur ignorance et de leur situation financière assez difficile. En outre, le communiqué de la LADDH a expliqué la propagation de ce phénomène par le désintérêt des citoyens au discours religieux classique, ainsi que la tentation de l’argent, rappelant que la plupart des personnes ayant adopté l’Ahmadisme n’ont aucun niveau intellectuel. Pour rappel, près de 50 personnes de la secte ahmadiya ont été arrêtées, durant les six mois écoulés, à travers le pays, dont l’émir de cette secte arrêté en fin du mois de janvier dernier, au niveau de la wilaya de Tipaza.
L’Ahmadisme est une secte fondée, en 1889, au Pendjab en Inde, par Mirza Ghulam Ahmad qui s’est proclamé comme mahdi et prophète de son temps.
Du coup, Les croyances des ahmadis sont considérées comme hérétiques et déviantes par rapport à l’Islam, selon les théologiens musulmans, quant aux musulmans traditionnels qui se réfèrent souvent aux ahmadis par le terme Qadiani, qui signifie littéralement de la région de Qadian en Inde, mais qui a acquis au fur et à mesure une connotation différente. En fait, la liberté religieuse en Algérie suscite, incessamment, des polémiques, notamment celle de la pratique des rituels religieux, vu que la loi algérienne condamne la pratique illicite de ces derniers. Dans ce sens, les cultes chiites ont été souvent réprimés par les forces de l’ordre, notamment, ceux pratiqués durant la fête de l’Achoura, ainsi que les cultes de franc-maçonnere. Ces derniers se sont propagés dans la société algérienne, notamment au niveau des personnes vulnérables et ayant un niveau intellectuel limité, ceci en dépit de la nature sunnite des musulmans algériens qui rejette tout autre culte.
Salim Lariche

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