Accueil ACTUALITÉ L’AGRESSION CONTRE GHAZA SE POURSUIT : Quatre massacres sionistes en 24 heures

L’AGRESSION CONTRE GHAZA SE POURSUIT : Quatre massacres sionistes en 24 heures

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Le bilan humain du conflit à Ghaza continue de s’aggraver de manière alarmante.
En seulement 24 heures, l’armée de l’occupant sioniste a commis quatre nouveaux massacres, causant la mort de 59 martyrs et blessant 273 personnes. Selon le ministère de la Santé à Ghaza, depuis le début de l’agression le 7 octobre 2023, le nombre total des martyrs s’élève à 45 717, avec 108 856 blessés, tandis que les recherches se poursuivent pour retrouver les victimes sous les décombres des habitations détruites. Les frappes de l’occupant ont visé de multiples zones résidentielles à travers le territoire. À Khan Younès, dans le sud de Ghaza, six personnes ont été tuées lorsque leur véhicule a été ciblé sur la route Salah Eddine. Par ailleurs, trois membres des familles Majayda et Chérif, dont un enfant, ont été martyrs dans la destruction de leurs maisons. À Rafah, deux autres personnes ont perdu la vie sous des frappes similaires. Dans la ville de Ghaza, les bombardements ont également fait des ravages. Onze membres de la famille Samara ont été martyrs après que leur maison à Choujaïa a été réduite en ruines. À Jabalya, dans le nord, les forces de l’occupant ont intensifié leurs tirs, détruisant des bâtiments résidentiels et tirant à l’aveuglette sur les zones habitées. Malgré les efforts des équipes de secours, de nombreux corps restent piégés sous les décombres, les bombardements incessants compliquant leur travail. Selon les autorités locales, 1 600 familles palestiniennes ont été totalement effacées des registres civils en raison des massacres répétés. La situation humanitaire est désastreuse, avec une famine et un manque criant de médicaments. Des dizaines d’enfants et de personnes âgées sont morts à cause de ces conditions inhumaines, et plus de 11 000 Palestiniens sont portés disparus. Face à ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité, la Cour pénale internationale a émis, le 21 novembre 2024, des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Galant. Malgré ces accusations, l’occupant poursuit son escalade meurtrière, bénéficiant du soutien américain. Les organisations humanitaires et les autorités locales dénoncent l’impossibilité d’atteindre les victimes en raison des frappes répétées. Le ministère de la Santé à Ghaza appelle la communauté internationale à agir pour mettre fin à ce génocide et permettre l’accès immédiat aux secours. Ghaza, un territoire dévasté, continue de subir une agression sans précédent, tandis que les familles endeuillées pleurent leurs proches dans un silence imposé par la violence et l’injustice.

L’occupation multiplie ses crimes en toute impunité
L’armée de l’occupant sioniste poursuit ses attaques meurtrières contre Ghaza et la Cisjordanie occupée, multipliant les bombardements et les incursions armées, au prix de vies humaines et de destructions massives. À Ghaza, les frappes israéliennes se sont intensifiées. Une nouvelle attaque meurtrière a visé, ce samedi à l’aube, une tente abritant des déplacés le long de la rue du complexe hospitalier des Martyrs d’Al-Aqsa, à Deïr El-Balah, au centre de l’enclave. Dans le quartier de Choujaïa, à l’est de la ville de Ghaza, plusieurs civils ont été blessés après que l’occupant a ciblé une maison de la famille Ghoulah. Des frappes aériennes ont également touché la zone ouest du quartier de Sabra, au sud de Ghaza, semant la terreur parmi les habitants. Au nord, la ville de Beit Hanoun a subi des bombardements intenses et des opérations de destruction, tandis qu’au sud, à Khan Younès, un enfant a été martyrisé, dix personnes ont été blessées, et trois autres sont portées disparues après le ciblage d’une maison dans le quartier de Mawassi. À Rafah, des tirs de l’occupant ont également visé des tentes de déplacés, aggravant le drame humanitaire. Les infrastructures médicales ne sont pas épargnées par l’escalade. L’occupant a sommé, vendredi, les occupants de l’hôpital indonésien, dans le nord de Ghaza, de l’évacuer immédiatement après avoir détruit ses stations d’oxygène et d’électricité. Parallèlement, des bombardements intenses ont ciblé les environs de l’hôpital Al-Awda, dans la région de Tell Zaâtar. Le ministère de la Santé de Ghaza rapporte un bilan provisoire effroyable : depuis le début de l’agression le 7 octobre 2023, environ 45 581 Palestiniens ont été martyrisés, et 108 438 autres ont été blessés. Le nombre réel de victimes pourrait être encore plus élevé, des milliers de corps restant prisonniers dans les décombres. La population de Ghaza a diminué de 6 % en raison des massacres et de la fuite désespérée de familles cherchant un refuge introuvable. En Cisjordanie occupée, les agressions israéliennes se poursuivent également. Dans le camp de réfugiés de Balata, à Naplouse, les forces de l’occupation ont mené une incursion meurtrière, tuant le jeune Mohammed Medhat Amin Amer, 18 ans, et blessant neuf autres personnes, dont quatre dans un état critique.
La branche armée du Jihad islamique, les Saraya El-Qods, a annoncé avoir repoussé l’incursion à l’est du camp, ciblant les forces et les véhicules israéliens avec des tirs nourris et des explosifs. L’occupation a positionné des snipers sur les toits des bâtiments, empêchant les secours d’accéder aux blessés. Face à ces crimes de guerre répétés, les autorités palestiniennes appellent la communauté internationale à intervenir pour stopper cette spirale meurtrière. Les civils de Ghaza et de Cisjordanie occupée continuent de subir l’injustice d’une occupation brutale, dans un silence complice de la part de nombreux acteurs internationaux. Ghaza et la Cisjordanie occupée demeurent des théâtres de massacres, tandis que l’occupant poursuit sa politique de destruction et d’élimination, défiant toutes les normes du droit international humanitaire.

Les factions de la résistance unies contre l’occupation sioniste
La résistance palestinienne a conjointement mené une opération visant un groupe de soldats de l’armée de l’occupation sioniste. L’action s’est déroulée dans la région de Sikka, à l’est du camp de Jabalya, dans le nord de la bande de Ghaza. Dans une vidéo publiée sur leurs plateformes respectives, la résistance palestinienne a montré ses combattants en train de piéger une maison avec un obus de 155 mm, issu des restes de l’arsenal de l’occupation israélienne. Après avoir surveillé l’entrée de plusieurs soldats dans la maison ainsi piégée, les membres de la résistance l’ont fait exploser, infligeant des pertes à l’ennemi. Par ailleurs, la résistance palestinienne a annoncé vendredi avoir détruit quatre chars israéliens de type «Merkava » à l’aide de puissants explosifs. L’opération a eu lieu sur l’axe est de Jabalya, dans le nord de la bande de Ghaza. Dans un autre communiqué, la résistance palestinienne a également indiqué avoir ciblé un char « Merkava » avec une charge explosive de type «Shawadh » à l’est de la rue Safatawi, située à l’ouest du camp de Jabalya. Cette intensification des opérations de la résistance souligne sa capacité à coordonner des attaques ciblées et à contrer les avancées des forces de l’occupation malgré les conditions difficiles imposées par le siège continu.

Riyad Mansour dénonce un génocide et des crimes de guerre
Le Représentant permanent de l’État de Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a fermement condamné le « génocide » en cours à Ghaza, ainsi que les « crimes de guerre flagrants » perpétrés par l’entité sioniste dans l’enclave palestinienne. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU convoquée par l’Algérie pour discuter de l’effondrement du système de santé à Ghaza, Riyad Mansour a salué le courage exceptionnel des personnels médicaux palestiniens, qui continuent de sauver des vies sous les bombardements incessants. « Nous leur devons plus qu’un hommage », a-t-il déclaré, soulignant que la communauté internationale n’a pas su égaler leur courage ni leur dévouement à l’humanité. Le diplomate palestinien a également exprimé le sentiment d’abandon ressenti par le peuple palestinien, tout en louant sa résilience face à une situation désespérée. « Nous avons le devoir de sauver des vies. Ce Conseil a l’obligation de sauver des vies », a-t-il conclu avec insistance. Dans un communiqué publié jeudi, deux rapporteures spéciales des Nations unies ont également dénoncé les « nouveaux sommets d’impunité » atteints par l’entité sioniste, après l’attaque de l’hôpital Kamal Adwan à Ghaza et l’arrestation de son directeur. Francesca Albanese, rapporteure sur la situation dans les Territoires palestiniens occupés depuis 1967, et Tlaleng Mofokeng, rapporteure sur le droit à la santé physique et mentale, ont qualifié les actions de l’occupation sioniste de mépris flagrant des droits fondamentaux. Elles ont souligné que cette politique s’inscrit dans un schéma systématique visant à « bombarder, détruire et anéantir totalement le droit à la santé à Ghaza ». Depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre 2023, plus de 1.057 professionnels de santé palestiniens ont été tués en martyrs, ont précisé les rapporteures. Elles appellent à une action internationale urgente pour mettre fin à ces violations massives et répétées des droits humains.

Un martyr et neuf blessés lors d’une incursion en Cisjordanie occupée
Un jeune homme a été tué et neuf autres blessés, dont quatre dans un état grave, lors d’une incursion sioniste dans le camp de réfugiés de Balata, à Naplouse, en Cisjordanie occupée, dans la nuit de vendredi à samedi, selon des sources sanitaires. Mohammad Medhat Amin Amer, âgé de 18 ans, a été tué par les balles de l’armée sioniste lors de cette attaque. Le ministère palestinien de la Santé a confirmé la mort du jeune homme et a précisé que neuf autres personnes avaient été blessées, dont quatre dans un état critique. L’agence de presse palestinienne officielle Wafa a rapporté que les forces d’occupation étaient entrées dans le camp de réfugiés par le point de contrôle d’Awarta, déployant des snipers sur les toits des bâtiments alentours. Depuis plusieurs années, l’armée sioniste mène des incursions régulières en Cisjordanie occupée, qui se sont intensifiées depuis le début de l’agression génocidaire à Ghaza le 7 octobre 2023. Selon le ministère palestinien de la Santé, ces attaques ont fait au moins 835 martyrs et plus de 6700 blessés en 14 mois dans le territoire occupé.

L’OMS met en évidence la gravité de la crise sanitaire
Le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la Cisjordanie et Ghaza, Dr Rik Peeperkorn, a alerté vendredi sur l’ampleur de la crise sanitaire à Ghaza, où 7 % de la population a été tuée ou blessée depuis le début de l’agression génocidaire sioniste en octobre 2023. « L’année 2025 débute sur une note sombre et profondément préoccupante, alors que les combats ne cessent de s’intensifier », a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, convoquée par l’Algérie, pour discuter de l’effondrement du système de santé à Ghaza. Il a ajouté que plus de 25 % des plus de 105.000 civils blessés se retrouvent dans des conditions de vie dramatiques qui bouleversent leur existence. Dr Peeperkorn a également averti que les évacuations médicales restent extrêmement lentes, soulignant que plus de 12 000 personnes attendent encore de recevoir des soins à l’étranger. « Au rythme actuel, il faudrait de cinq à dix ans pour évacuer tous ces patients gravement malades », a-t-il précisé. L’OMS a enregistré 654 attaques contre des établissements de santé, entraînant des centaines de morts et de blessés. « Mais contre toute attente, les professionnels de santé, l’OMS et ses partenaires ont continué de fournir des services autant que possible », a-t-il souligné. Le représentant de l’OMS a appelé à une augmentation de l’aide humanitaire, à des évacuations plus rapides et au respect du droit international humanitaire, concluant son intervention par un appel à un cessez-le-feu urgent.

L’ONU dénonce de nouvelles entraves à l’aide humanitaire et ordres d’évacuation
Les responsables de l’ONU ont annoncé vendredi que les autorités israéliennes ont ordonné à davantage de civils de se déplacer dans le nord de Ghaza en raison d’attaques imminentes, en réponse à des tirs de roquettes sur Israël. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a indiqué que cette nouvelle directive visait les habitants de la zone de Bureij, dans le gouvernorat de Deïr el-Balah, les incitant à se diriger vers l’ouest. Cette mesure survient alors que les autorités israéliennes continuent de refuser les tentatives de l’ONU pour coordonner des passages sûrs pour les travailleurs humanitaires. Selon le bureau, « aujourd’hui (vendredi), six des dix tentatives de coordination ont été fermement rejetées… Parmi les quatre tentatives restantes, seulement deux ont été entièrement menées à bien, tandis que les deux autres ont rencontré de graves obstacles. Parmi les tentatives rejetées, notre plan d’acheminement des fournitures vers les zones assiégées dans le gouvernorat du nord de Ghaza a également été refusé. » Dans ce contexte difficile, le bureau a ajouté : « Les organisations humanitaires font tout leur possible pour soutenir les personnes, où qu’elles soient. » L’ONU continue de se heurter à de nombreuses difficultés dans ses efforts pour fournir une aide essentielle aux civils pris au piège dans l’enclave assiégée, alors que les conditions de vie se détériorent de plus en plus.
M. Seghilani 

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