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L’accréditation de structures chargées de contrôler la conformité des marchandises : 1,5 million de dinars en moyenne

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Animant dans la matinée d’hier, le forum hebdomadaire du Courrier d’Algérie, le directeur général de l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC), a mis l’accent sur l’importance de réviser et d’élargir le soutien au profit des opérateurs nationaux public et privé pour se conformer aux standards internationaux et répondre aux défis de la concurrence internationale. Dès lors, nous avons jugé utile de savoir, quel est le coût d’une accréditation délivré par l’ALGERAC. De prime à bord notre invité explique qu’«ALGERAC a pour fonction l’accréditation des organismes d’évaluation de la conformité (OEC).
Une seule norme est délivrée, ISO17011». Il ajoute que cette dernière précise les exigences pour les organismes d’accréditation procédant àl’accréditation d’Organismes d’Évaluation de la Conformité (OEC). L’accréditation concerne les laboratoires d’essais et d’étalonnage, (ISO/CEI 17025)
Les organismes d’inspection, (ISO/CEI 17020) Les organismes de certification. «Pour ce qui est du coût de l’accréditation d’un système (ISO Guide 65), la moyenne est estimée à 1.5 million de Dinars», précise Boudissa.
Sur ce, il a tenu à souligner que «L’accréditation génère certes des dépenses pour l’entreprise, mais, en revanche, c’est un investissement rentable.
Prenez l’exemple des laboratoires. Lorsqu’un laboratoire d’analyse est accrédité, cela représente une promotion qui devra inciter les clients à venir profiter de ces offres ».
Cette mesure (l’accréditation), explique Boudissa, «a aussi comme but de protéger le consommateur algériens des produits non-conformes aux normes internationales, qui inondent nos marchés. Si Boudissa «reconnait qu’il existe des institutions en charge du contrôle de la qualité dans le pays», il estime «cependant que beaucoup parmi elles sont loin de répondre aux normes et à ce titre, demanderaient à être accompagnées pour pouvoir s’assurer que tout ce que nous importons est conforme à nos normes».
Mohamed Amrouni

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