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LAÂGAB ÉVOQUE LA PRÉSIDENTIELLE : « Pour une couverture à la hauteur de l’événement »

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La presse nationale a-t-elle oui, ou non, accordé suffisamment de temps et d’espace à l’élection présidentielle anticipée 2024 ? Le ministre de la Communication, qui a donné hier son appréciation à ce sujet, a répondu par la négative à cette question. Une raison pour laquelle, Mohamed Laâgab voudrait voir les médias accorder un intérêt singulier à ce rendez-vous. En d’autres mots, la couverture médiatique doit être à la hauteur de l’événement du 7 septembre prochain.
S’exprimant lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours de la meilleure œuvre médiatique touristique, organisé en coordination avec le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Laâgab a choisi les élections présidentielles comme angle d’attaque.
D’emblée, et dans son allocution prononcée à l’occasion, il a souligné la nécessité d’accorder au rendez-vous électoral de l’année l’importance qu’il méritait de la part des organes médiatiques. En bon « pédagogue » qu’il est, Laâgab rappelle le droit du citoyen à une information complète, juste et objective concernant, de surcroît, la plus importante élection dans l’avenir d’un pays. À savoir, « fournir aux citoyens les informations et les connaissances constitutionnelles, juridiques et politiques nécessaires pour qu’ils puissent se faire leurs propres opinions et choix » à propos notamment des élections prochaines. Pour le ministre, la presse doit commencer d’ores et déjà à focaliser son attention sur la mission de l’Autorité nationale indépendante des élections qu’il conviendra d’accompagner à l’effet d’éclairer le citoyen sur le travail que l’ANIE accompli. C’est le cas de le dire, puisque l’électeur a besoin de prendre connaissance de toutes les étapes du processus électoral, face auquel les médias doivent répondre « avec professionnalisme et impartialité » en terme de couverture, en accordant « un même temps de parole à chacun des candidats et en expliquant leurs programmes avec précision et équité, dans le cadre des lois régissant l’action médiatique, d’une part, et de la loi sur les élections, d’autre part », suggère Laâgab.

La destination Algérie aussi
Contexte oblige, le ministre de la Communication n’a pas non plus caché ce qu’il pense au sujet de l’intérêt accordé par les médias à l’activité touristique dans le pays, notamment la promotion de la destination Algérie. À ce titre, Laâgab a renouvelé le même vœu concernant la couverture médiatique dont devra jouir ce secteur auquel il faudrait « s’intéresser davantage » en œuvrant à « la relance de l’Association des journalistes touristiques, afin qu’elle joue un rôle dans l’encadrement, la formation et l’orientation », mettant l’accent sur « l’importance de promouvoir les potentialités touristiques énormes de l’Algérie par le biais des journalistes travaillant pour des médias étrangers, via leurs bureaux accrédités dans notre pays ».
À commencer par la destination Algérie, souligne le ministre qui a mis en avant « le rôle pivot et efficace des médias », pour sa promotion dont l’objectif s’inscrivait au « cœur de la politique du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ». Ainsi, ajoute Laâgab, « faire la promotion de la destination Algérie, c’est consacrer la place du tourisme dans notre pays, sur le plan économique », précisant que « l’Algérie, malgré son énorme potentiel touristique riche et diversifié, est toujours en train de se frayer un chemin vers la place qui lui sied en la matière ». À cet égard, le ministre a rappelé, que son département « s’intéresse désormais aux médias spécialisés » et « a organisé plusieurs séminaires, conférences et formations, à l’instar de celles destinées à la presse économique, politique, touristique, culturelle et sportive ».
Farid Guellil

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