Accueil ACTUALITÉ La «Sablette», une plage en plus pour la Capitale

La «Sablette», une plage en plus pour la Capitale

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Accompagné par Aïcha Tagabou, ministre déléguée auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, chargée de l’Artisanat, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh à ouvert la saison estivale 2014, au niveau de la plage «Sablette», nouvellement assainie, au grand bonheur des Algérois. Il faut signaler que cette plage a été interdite à la baignade pendant de longues années, à cause de son très haut degré de pollution, qui représentait un danger sur la santé des estivants. Dans ce cadre, le wali d’Alger s’est dit satisfait que les Algérois puissent enfin se baigner à la «Sablette», sans avoir à se déplacer vers d’autres destinations à l’instar de Tipaza ou autres. À ce titre, l’Observatoire national de l’environnement et du développement durable par la voie de son directeur général, assure que la qualité de l’eau au niveau de la « Sablette» est bonne, car les opérations d’analyses effectuées depuis le mois de mai et qui se poursuivront jusqu’au mois de septembre, au niveau des 50 plages que compte la wilaya d’Alger, étaient bonnes.

Il note également que les services concernés effectuent « des visites sur les plages 2 fois par mois pour faire des analyses, pour détecter tout changement dû à la hausse des températures ou du climat ».
Consulté pour l’occasion, Réda Boudab directeur de l’assainissement auprès de la SEAAL, a précisé que chaque année son organisme structure un programme pour l’acceuil des estivants, spécialement le mois de Ramadhan, où la demande augmente. Dans ce sillage, il nous confirme que l’entreprise est arrivée à « traiter un million et demi d’équivalents en habitants », grâce aux trois stations de Reghaïa, Baraki et Beni Messous. Il a estimé qu’à l’horizon 2015 ce chiffre atteindra les 3 millions , expliquant que pratiquement toutes les eaux usées de la capitale serons épurées. Boudab a ajouté que la SEAAL gère plus de 50 postes de relevage pour pouvoir acheminer toutes les eaux usées vers les stations d’épurations. Un effort qui selon lui, reste considérable, et ce grâce à l’équipe d’assainissement de SEAAL. À une question sur la disponibilité de l’eau potable pendant l’été, le même responsable a annoncé qu’ils travaillaient pour « une disponibilité et la sécurisation H24 », expliquant qu’un travail considérable se fait depuis 2012 avec la Sonelgaz pour éviter les coupures d’énergie en plein été.
Ayant aussi sont mot à dire sur la saison estivale , la Protection civile , par le biais du lieutenant Bekhti Sofiane, a confirmé l’ouverture officielle de 72 plages autorisées à la baignade, ainsi que le renforcement de ses équipes au niveau des plages, et ce jusqu’au 30 septembre.
Dans ce cadre, il explique que 500 éléments expérimentés dont des plongeurs de la Protection civile seront prêts à tout moment pour protéger et sécuriser les plages, incluant les trois unités d’Alger Tamentfoust, le port d’Alger et Sidi Fredj. À une question sur la qualité de l’eau au niveau de la plage « Ardis », il confirme que la baignade est interdite et qu’il n’y a pas de point de surveillance de la Protection civile, contrairement à la Sablette, où le point de surveillance a été installé le premier juin.
Bekhti a noté également le décès d’un individu âgé de 25 ans venu de Djelfa à Aïn Benian, le 4 juin à 20 heures.
Le même responsable a exposé un bilan effectué pour la période du 1er juin au 10 juin, où 133 000 estivants ont été recensés au niveau des différentes plages et où 154 interventions des éléments de la Protection civile ont permis de sauver 35 personnes de la noyade. Pour sa part, Ben Haddad Abdelkrim, chef de service gestion au niveau de la Conservation des forêts, a indiqué que 9 sites sont aménagés actuellement et ouverts au grand public. Ces sites sont répartis entre la région Est, le Centre et l’Ouest d’Alger. En outre, des travaux sont engagés actuellement à travers 6 autres sites, note Ben Haddad, et 11 autres sont en phases d’étude.S’agissant des nouveaux sites, il a annoncé l’ouverture de celui de Doudou Mokhtar, installé à la place de l’ancien bidonville, sur les hauteurs de Hydra, ainsi que d’autres sites que les citoyens pourront visiter cet été à Beaulieu, Baïnem et Bouchaoui.
Amira Louni

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