L’activité de l’Algérie sur la scène internationale, depuis qu’elle y a fait son entrée, en tant qu’État indépendant, le 8 octobre 1962, jour de son adhésion à l’Organisation des Nations unies, a été évoquée par la Revue El-Djeïch dans son édito intitulé « Pour un monde multipolaire », publié dans son numéro pour le mois d’octobre.
La revue rappelle que « durant plus de 60 ans, l’Algérie s’est distinguée sur la scène internationale par ses positions constantes et de principe visant à l’instauration de la paix et de la sécurité dans un monde multipolaire fondé sur la coopération, la non-ingérence dans les affaires intérieures des États et le droit des peuples occupés à l’autodétermination ainsi que le rejet de l’emploi de la force ou de la menace dans la résolution des crises et des différends internationaux », mentionne l’Édito intitulé « Pour un monde multipolaire ». Pour El- Djeïch, l’élection de l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, est un acquis d' »opportunité historique de mobiliser du soutien pour faire triompher des causes justes et défendre le droit des peuples qui luttent pour leur liberté, en particulier les peuples palestinien et sahraoui ». Au sein de cette instance, l’Algérie va déployer des efforts visant « l’adoption d’une résolution qui renforcerait la solution à deux États et pour la liquidation définitive de l’occupation de la dernière colonie en Afrique, sans oublier son attachement aux résolutions pacifiques et privilégiant la voie du dialogue en Libye, au Mali, au Niger, au Soudan et dans d’autres pays du continent africain ». L’Édito explique le sens de la Journée nationale de la diplomatie, correspondant au 8 octobre de chaque année en référence à la date d’adhésion, en 1962, de l’Algérie à l’ONU. L’institution de cette date comme Journée nationale de la diplomatie est venue « en reconnaissance des efforts laborieux déployés par notre diplomatie depuis notre glorieuse Révolution libératrice triomphante et pour valoriser son parcours militant, sa riche expérience ainsi qu’au regard des positions honorables de notre pays à l’égard de diverses questions régionales et internationales », souligne El-Djeïch. La Revue fait constater que c’est grâce à ce brillant parcours diplomatique, que l’élection de l’Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, a été réalisée. L’Édito rappelle que « sur la même voie empruntée par le défunt Président Houari Boumediène, qui avait prononcé un discours historique devant la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, en avril 1974, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a, dans un discours global porteur de messages forts, prononcé lors de la 78e Session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 19 septembre 2023, plaidé pour l’instauration d’un nouvel ordre mondial garantissant l’égalité et la coopération entre les nations, à même de contribuer à l’avènement d’un monde où prévalent la sécurité, le progrès et la prospérité ». La Revue rappelle qu’à cette occasion, le président Tebboune a réaffirmé la position de l’Algérie appelant à une réforme du Conseil de sécurité, conformément à « une approche intégrée assurant une représentation plus transparente qui permet aux pays du monde, y compris ceux en développement, de faire entendre leur voix et mettre ainsi un terme à l’injustice historique qui a touché le continent africain ». Dans cette optique, ajoute l’Édito d’El-Djeïch, le général d’Armée, Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, a affirmé que « cette juste voie est en harmonie avec l’attachement du Haut commandement de l’Armée nationale populaire à poursuivre le processus d’acquisition des facteurs de force pour la défense de la souveraineté nationale, en saluant les réalisations de notre diplomatie à plus d’un titre ».
M. R.