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LA RÉSISTANCE PUBLIE UNE « PHOTO D’ADIEU » DES PRISONNIERS SIONISTES ET ACCUSE NETANYAHOU : « Ils ne sont ni vivants ni morts »

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Alors que l’armée israélienne intensifie son offensive terrestre sur la ville de Ghaza, la résistance palestinienne, branche armée du mouvement, a diffusé ce samedi un message lourd de menaces et de symboles.
Sur son canal Telegram, elle a publié une image regroupant 46 prisonniers israéliens détenus dans la bande de Ghaza, certains identifiés comme vivants, d’autres comme déjà tués. Cette « photo d’adieu », comme l’a qualifiée la résistance palestinienne, est accompagnée d’un avertissement direct : « En raison de l’entêtement de Netanyahou et de la soumission de Zameer, voici une image d’adieu au début de l’opération sur Ghaza. » Dans la composition, le visage de l’ancien pilote israélien Ron Arad est placé en tête, son nom reproduit sous celui de chaque prisonnier avec un numéro de série, insinuant que les captifs actuels pourraient connaître le même sort. Ron Arad, pilote de l’aviation israélienne, avait été capturé en octobre 1986 après la chute de son appareil lors de l’agression israélienne contre le Liban-Sud. Son destin demeure inconnu près de quarante ans plus tard, un mystère devenu symbole de disparition définitive. Deux jours auparavant déjà, la résistance palestinienne avait averti que toute extension de l’opération israélienne à Ghaza rendrait impossible la récupération des prisonniers : « ni vivants ni morts », avait précisé le mouvement. Elle impute directement à Benyamin Netanyahou la responsabilité de leur vie.

Colère et panique des familles de prisonniers sionistes
Pendant ce temps, en Israël, les familles des prisonniers multiplient les protestations. Le Forum des otages et disparus a déclaré l’« état d’urgence » et a installé un campement devant la résidence du Premier ministre à Jérusalem-Ouest. L’initiative a reçu l’autorisation des forces de police. Selon le Forum, les familles, « terrifiées par les nouvelles de bombardements massifs et de l’entrée des chars dans Ghaza », se sont rassemblées spontanément dans la nuit pour exiger « le retour immédiat de leurs proches et la fin de la guerre ». Des cris et des slogans accusant Netanyahou de « tuer nos enfants » ont résonné devant son domicile.
Les proches affirment que la poursuite de l’opération militaire met directement en danger la vie des captifs. Ils annoncent que le campement restera en place « jusqu’à ce que Netanyahou écoute et applique la volonté du peuple », et que des manifestations quotidiennes se tiendront chaque soir à 19h30. Ces protestations reflètent la pression croissante exercée sur le gouvernement israélien, partagé entre la poursuite de son offensive sur Ghaza et la nécessité de trouver une issue pour les dizaines de prisonniers encore entre les mains de la résistance palestinienne. Le duel psychologique s’intensifie : d’un côté, la résistance palestinienne qui brandit la mémoire d’un disparu pour menacer Israël d’un scénario d’effacement total des captifs ; de l’autre, des familles israéliennes qui accusent directement leur Premier ministre de sacrifier leurs proches sur l’autel de la guerre. Le sort des prisonniers, déjà tragique, devient ainsi un champ de bataille politique et symbolique au cœur de l’offensive sur Ghaza.
M.Seghilani

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