La résistance palestinienne a fermement dénoncé la proposition visant à expulser les habitants de la bande de Ghaza, la qualifiant de « déclaration d’intention d’occuper le territoire palestinien ». Cette déclaration a été faite jeudi par le porte-parole de la résistance palestinienne, Hazem Qassem.
«Les propos de Donald Trump sur la prise de contrôle de Ghaza par Washington sont une déclaration ouverte d’intention d’occuper ce territoire », a affirmé Hazem Qassem dans un communiqué. Il a souligné : « Nous n’avons besoin d’aucun pays pour gérer Ghaza. Nous refusons de remplacer une occupation par une autre. Ghaza appartient à son peuple, et ses habitants ne partiront pas. » Face à cette menace, la résistance palestinienne a appelé à la tenue urgente d’un « sommet arabe » pour contrer le projet de déplacement forcé des Palestiniens hors de Ghaza. Le porte-parole du mouvement a exhorté « les pays arabes à résister aux pressions de Trump et à rester fermes », tout en appelant les organisations internationales à adopter des mesures fortes contre ce plan. Déjà mercredi, Sami Abu Zuhri, un autre porte-parole de la résistance palestinienne, avait qualifié d’ »absurdes » les déclarations du président américain concernant le « contrôle » de la bande de Ghaza. Il a averti que de telles déclarations risquaient « d’enflammer » le Moyen-Orient. « Les propos de Trump sur son désir de contrôler Ghaza sont ridicules et dangereux. Toute idée de ce genre peut provoquer une escalade dans la région », a-t-il déclaré. La communauté internationale a largement rejeté la proposition américaine d’expulsion des habitants de Ghaza, soulignant que cette mesure aggraverait une situation déjà instable au Moyen-Orient. La résistance palestinienne réaffirme que la cause palestinienne reste au cœur des luttes pour la justice dans la région. Il n’y aura ni paix ni sécurité dans le monde sans la reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien, notamment l’établissement d’un État indépendant et souverain avec ElQods pour capitale. Le peuple palestinien et sa résistance continueront de faire face aux projets américano-sionistes visant à liquider leur cause.
L’Algérie réaffirme son refus catégorique des plans visant à vider Ghaza de ses habitants
L’Algérie a exprimé son rejet catégorique des plans visant à déplacer et à expulser les habitants de Ghaza, dénonçant « des projets qui s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à porter un coup fatal au projet national palestinien ». Dans un communiqué publié ce jeudi, le ministère des Affaires étrangères a souligné : « L’Algérie réitère sa conviction profonde que la réalisation d’une paix durable au Moyen-Orient demeure indissociable de la garantie des droits du peuple palestinien et de sa capacité à établir son État indépendant et souverain, conformément à la solution des deux États, reconnue par la communauté internationale comme issue juste, durable et définitive au conflit arabo-sioniste. » Le communiqué précise également : « L’Algérie insiste sur la nécessité impérative de l’unification des territoires palestiniens, de Ghaza à la Cisjordanie occupée, en passant par ElQods, en vue de concrétiser le projet national palestinien. Toute tentative visant à effacer, fragmenter ou liquider ce projet ne fera qu’aggraver la durée du conflit, accentuer les souffrances du peuple palestinien et renforcer l’insécurité ainsi que l’instabilité dans toute la région. » Par ailleurs, la République du Pérou a également exprimé ce jeudi son opposition à « tout déplacement forcé des Palestiniens de la bande de Ghaza », réaffirmant son attachement aux principes du droit international humanitaire.
Condamnation unanime des pays arabes contre les plans américano-sionistes
Plusieurs pays arabes ont exprimé leur rejet catégorique des projets visant à expulser les Palestiniens de Ghaza, dénonçant des violations flagrantes du droit international et des droits inaliénables du peuple palestinien. Le ministère des Affaires étrangères irakien a condamné ce jeudi « toutes les tentatives visant à déplacer le peuple palestinien de sa terre, en particulier de la bande de Ghaza. » L’Irak a appelé la communauté internationale à « assumer ses responsabilités et à s’opposer fermement à ces démarches. » Dans son communiqué, il a souligné que « ces appels représentent une violation manifeste du droit international et des droits inaliénables du peuple palestinien sur sa terre. » L’Irak a réaffirmé « son rejet absolu de tout plan visant à vider Ghaza de ses habitants autochtones, par des moyens de déplacement forcé ou autres », avertissant que de telles initiatives « menacent gravement la stabilité régionale et attisent les conflits. » Le ministère égyptien des Affaires étrangères a également réitéré « le rejet de toute proposition visant à liquider la cause palestinienne à travers le déplacement ou l’expulsion du peuple palestinien de sa terre historique. » Le Caire a mis en garde contre « les conséquences désastreuses de ces idées injustes qui bafouent les droits légitimes du peuple palestinien. » L’Égypte a dénoncé « les déclarations dangereuses de certains membres du gouvernement de l’occupant sioniste concernant la mise en œuvre d’un plan de déplacement des Palestiniens, » considérant cela comme « une violation grave du droit international et des droits fondamentaux des Palestiniens. » Le communiqué a souligné l’urgence de « s’attaquer aux racines du conflit, en mettant fin à des décennies d’occupation et de persécutions. » De son côté, le Liban a exprimé son « inquiétude profonde face aux plans de déplacement du peuple palestinien, » affirmant que « toute tentative d’expulsion forcée constitue un acte de liquidation de la cause palestinienne et une atteinte au droit au retour des réfugiés, notamment ceux présents au Liban. » Le ministère libanais des Affaires étrangères a souligné que de telles actions constituent « une violation flagrante du droit international, des droits de l’Homme et du droit international humanitaire. » Beyrouth a appelé la communauté internationale à « agir de toute urgence pour mettre en œuvre la solution des deux États et garantir les droits inaliénables des Palestiniens. » La Libye a, pour sa part, réitéré son « soutien indéfectible aux droits inaliénables du peuple palestinien, en particulier son droit à établir un État indépendant avec ElQods comme capitale. » Dans un communiqué, le ministère libyen des Affaires étrangères a dénoncé « toute pratique visant à imposer un déplacement forcé, à modifier la démographie des territoires occupés ou à perpétuer des politiques racistes renforçant l’occupation. » La Libye a également condamné « toutes les formes de violence politique et les crimes de haine dirigés contre les Palestiniens, qui constituent des violations flagrantes du droit international. » Tripoli a appelé la communauté internationale à « prendre ses responsabilités en mettant fin à l’occupation sioniste et en soutenant un processus de paix juste, garantissant la création d’un État palestinien souverain. » Ces réactions interviennent après que le ministre de l’armée de l’occupant sioniste, Israël Katz, a annoncé la préparation d’un plan permettant le « départ volontaire » des habitants de Ghaza. Une déclaration qualifiée de « dangereuse » par de nombreuses capitales arabes, qui y voient une tentative déguisée d’épuration ethnique.
Pékin rejette toute tentative de déplacement forcé
La Chine a réaffirmé jeudi son soutien aux droits légitimes du peuple palestinien et exprimé son rejet absolu de toute tentative de déplacement forcé des habitants de Ghaza. « Ghaza appartient au peuple palestinien. C’est une partie inaliénable de la Palestine et ne saurait être utilisée comme une monnaie d’échange dans des jeux politiques, encore moins comme un butin de guerre », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Il a insisté sur le fait que « la guerre a déjà plongé Ghaza dans une catastrophe humanitaire sans précédent » et a exhorté « la communauté internationale, en particulier les grandes puissances, à unir leurs efforts pour améliorer la situation en fournissant une aide humanitaire et en soutenant la reconstruction de l’enclave ». La Chine a également réaffirmé son engagement en faveur d’une solution politique juste et rapide basée sur la création d’un État palestinien indépendant, avec ElQods comme capitale.
Ankara : « Personne ne peut déraciner les Palestiniens de leur terre »
Le président du Parlement turc, Numan Kurtulmuş, a dénoncé les plans de l’administration américaine visant à prendre le contrôle de Ghaza et à en expulser les Palestiniens. « Ces projets sont contraires aux droits humains, au droit international et à toute logique. Ils relèvent d’un rêve irréalisable », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Ankara aux côtés du président du Parlement bahreïni, Ahmed Al-Musallam. Kurtulmuş a affirmé qu’ »aucune puissance au monde ne pourra purger la Palestine de son peuple. La Palestine restera, jusqu’au dernier jour, la terre des Palestiniens ».
L’Amérique latine rejette l’expulsion forcée
Le Pérou a, de son côté, réitéré son attachement au respect du droit international et son opposition catégorique à tout déplacement forcé des Palestiniens de Ghaza. Dans un communiqué, le ministère péruvien des Affaires étrangères a déclaré que Lima « réaffirme son engagement pour une paix durable au Moyen-Orient fondée sur la solution à deux États ». Il a appelé à « la reprise des négociations en vue d’un règlement politique conforme aux résolutions de l’ONU ».
Condamnation unanime en Europe
Le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, a qualifié les plans de déplacement des Palestiniens d’irréalistes et contraires à toute perspective de paix. « Il n’existe qu’une seule voie viable : la solution à deux États », a-t-il affirmé. L’Irlande et l’Espagne ont également rejeté la proposition du ministre sioniste de l’Armée, Israël Katz, suggérant que ces pays accueillent des Palestiniens en cas d’expulsion. « Ghaza est la terre des Palestiniens et doit faire partie intégrante de l’État palestinien futur », a répondu le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. Le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a souligné que « la paix ne pourra être obtenue en imposant aux Palestiniens des choix forcés ». Il a rappelé que l’Italie soutient un règlement fondé sur « deux États vivant en paix et en sécurité ».
L’Inde et le monde musulman s’insurgent
En Inde, le président de l’Association des oulémas, Mahmood Asad Madani, a fermement condamné les déclarations américaines appelant à l’occupation de Ghaza et à l’expulsion de ses habitants. Il a qualifié ces propos « d’irrationnels » et de « violation flagrante du droit international et des droits humains ». Madani a rappelé que « Ghaza n’est pas une simple parcelle de terre, mais la patrie de millions de Palestiniens qui y vivent depuis des siècles et qui ont enduré des décennies d’oppression sous l’occupation ». Il a dénoncé les attaques sionistes ayant causé la mort de « plus de 50 000 innocents, dont des femmes et des enfants ». L’Association des oulémas de l’Inde a appelé la communauté internationale à « rejeter catégoriquement ces appels criminels et à prendre des mesures immédiates pour restaurer les droits du peuple palestinien ». Elle a exhorté l’ONU et les grandes puissances à s’engager activement dans la reconstruction de Ghaza et à faire respecter les résolutions garantissant les droits des Palestiniens.
L’AFPS dénonce un « appel au nettoyage ethnique »
L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) a qualifié les déclarations sur la prise de contrôle de Ghaza et le déplacement de sa population de « violation flagrante du droit international » et « d’appel au nettoyage ethnique ». Dans un communiqué, l’AFPS a dénoncé « des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ». L’organisation a averti que ces plans ne se limitaient pas à Ghaza, mais concernaient également l’ensemble des territoires palestiniens occupés. « Depuis le 7 octobre 2023, nous assistons à un niveau de répression et de vol des terres sans précédent », a-t-elle souligné. Elle a mis en garde contre « une offensive similaire en Cisjordanie occupée, notamment contre les camps de réfugiés ». L’AFPS a appelé l’Union européenne à assumer « sa responsabilité historique » et à s’engager fermement pour l’application du droit international. « L’heure est venue de mettre fin à l’occupation et non d’assister à l’annexion de la Cisjordanie et au nettoyage ethnique de Ghaza », a-t-elle insisté, exhortant la France à reconnaître l’État de Palestine sans plus attendre.
M. Seghilani
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