Initialement prévue ce mardi, l’ouverture de la session parlementaire ordinaire 2025-2026 se déroulera officiellement après le 10 septembre en raison de la tenue, à Alger, du Salon africain du commerce intra-africain (IATF).
Le vice-président du Conseil de la nation Mourad Lakhal, a déclaré que le président du Conseil de la nation, Azouz Nasri, a réuni hier les présidents des groupes parlementaires ainsi que le bureau élargi de la chambre haute pour tracer les contours de la prochaine session, qui s’annonce dense, marquée par l’examen de plusieurs projets de loi structurants, au premier rang desquels figurent le Code communal et le Code de wilaya. Le président du Conseil de la nation. Selon lui cette rencontre a été consacrée à l’élaboration du programme de la prochaine session parlementaire, qui s’annonce « dense et stratégique ».
Les travaux sont portés notamment sur les grandes réformes législatives attendues, à commencer par le projet de loi sur la commune et celui relatif à la wilaya, deux textes prioritaires qui concernent directement la gestion des collectivités locales et l’ancrage du développement territorial. Leur examen au Conseil de la nation constituera une étape essentielle avant leur soumission à l’Assemblée populaire nationale, avait précisé un communiqué du Sénat.
Autre dossier sensible au menu à l’instar du règlement intérieur du Conseil de la nation, appelé à être revu afin de mieux organiser les travaux des sénateurs. Le président Nasri a déjà insisté à plusieurs reprises sur la nécessité d’une réforme en profondeur de ce texte, en intégrant les différentes propositions exprimées par les groupes parlementaires, pour renforcer à la fois l’efficacité législative et le rôle de contrôle de l’institution.
La session sera également marquée par la présentation et le débat autour du projet de loi de finances 2026, instrument majeur de définition de la politique économique et sociale de l’État. À cela s’ajoutent plusieurs projets à caractère économique et judiciaire, dont une loi visant à consolider la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en conformité avec les engagements internationaux de l’Algérie, ainsi qu’un projet de partenariat public-privé destiné à stimuler l’investissement et diversifier les sources de financement.
Enfin, d’autres textes touchant directement à la dimension sociale et économique des citoyens figureront à l’ordre du jour, ce qui laisse présager une session parlementaire particulièrement riche, marquée par des débats de fond sur les grands choix économiques et les réformes en cours.
Sarah O.