Le porte -parole du kremlin, Dmitri Peskov a affirmé, hier, sur la teneur de l’entretien téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain, donlad Trump que Moscou et Washington parlement « maintenant de paix et non de guerre ». Indiquant que la conversation entre Poutine et Trump « est un signal fort » de Moscou et Washington, qui vont désormais « résoudre les problèmes par le dialogue », rapportent, hier, des médias russes. Sur l’éventuel rencontre entre le locataire de la Maison Blanche et celui du Kremilin, le porte-parole de la présidence russe a déclaré, selon la même source que « Trump peut venir en Russie quand il le souhaite » indiquant que « la première rencontre entre Poutine et Trump prend une signification particulière dans les circonstances actuelles » a précisé Dmitri Peskov. Autre question importante sur laquelle, le responsable russe s’est également prononcé, les sanctions occidentales contre la Russie, déclarant que celles-ci «n’empêcheront pas les pourparlers entre la Russie et les États-Unis » sans manquer de souligner que celle-ci ayant été « rapidement imposées » elle seront donc rapidement levées » selon Dmitri Peskov. A l’adresse d’acteurs occidentaux voyant d’un mauvais œil, l’impératif dialogue avec la Russie, pour en finir avec le conflit en Ukraine, le responsable russe les invite non seulement à méditer mais aussi à la réflexion et faire preuve de responsabilité. Il a déclaré, selon les médias russes que «la position de Trump, qui consiste à résoudre les problèmes par le dialogue, devrait être appréciée par toute personne de bon sens » a-t-il conclu. Il est à rappeler que sur les déclarations de Volodymyr Zelensky, se disant prêt à échanger une partie de l’oblast de Koursk, actuellement contrôlée par l’armée ukrainienne, contre une autre région, sans préciser laquelle, le porte-parole de la présidence russe, avait déclaré, 1é février dernier, que «les échanges territoriaux entre la Russie et l’Ukraine sont impossibles ». Dmitri Peskov avait souligné, 12 février dernier, que a son pays « avait toujours refusé et refuserait toujours un échange territorial », et que les forces ukrainiennes, avait-il avertis « seraient repoussées hors de l’oblast de Koursk ». En ce même jour, de son côté, le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, a déclaré, en ce 12 février, que l’Ukraine « était prête à négocier avec la Russie pour mettre fin au conflit », alors qu’il se rendait à Bruxelles, Belgique, pour participer à la réunion du Groupe de contact sur les questions de défense de l’Ukraine, réunion qualifié par Moscou de « la pire » que les occidentaux ont tenu pour leur soutien à Kiev. Il est à noter qu’au lendemain de l’entretien téléphonique entre Poutine Et Trump,, c’était au tour du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et son homologue américain, Marco Rubio, d’avoir leur leur premier entretien téléphonique samedi dernier. Selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, cette entretien s’inscrivait dans la foulée de la conversation entre Poutine et Trump et les deux responsables, Sergueï Lavrov, et l’américain, Marco Rubio, ils ont convenu de « maintenir les canaux de communication » pour préparer le sommet russo-américain et résoudre les questions en suspens dans les relations entre les deux pays, notamment en matière de coopération commerciale, économique et d’investissement. Ils ont exprimé, selon la même source «une volonté commune de coopérer sur les principales questions internationales, notamment le règlement du conflit en Ukraine, la situation en Palestine et, plus largement, au Moyen-Orient», selon le communiqué. Les deux ministres ont également discuté des solutions envisageables pour mettre fin aux restrictions sur les missions diplomatiques russes aux États-Unis, mises en place par l’administration de l’ancien président américain Barack Obama en 2016 et ayant entraîné des mesures de rétorsion de la part de la Russie.
M. Kellogg, «les pays européens ne participeront pas directement aux négociations d’un accord de cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine»
L’envoyé spécial du président américain pour la Russie et l’Ukraine, Keith Kellogg, a déclaré, pour rappel, samedi que l’Europe n’aurait pas de siège à la table des négociations de paix en Ukraine. Cette déclaration a été faite en marge de la Conférence de trois jours, à Munich sur la sécurité, qui a achevé ses travaux hier, en Bavière, en Allemagne. Selon M. Kellogg, les pays européens ne participeront pas directement aux négociations d’un accord de cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine, mais leurs intérêts seront pris en compte dans les discussions visant à instaurer la paix en Europe de l’Est. Justifiant cette position, Keith Kellogg a affirmé que, par le passé, les accords liés au conflit dans la région du Donbass en Ukraine impliquaient trop de pays participants, ce qui les rendait inefficaces. Cette déclaration du représentant américain a été mal accueillie par de nombreux responsables européens, qui estiment qu’un accord de paix en Ukraine ne saurait être conclu sans la participation des pays européens, ceux-ci ayant fourni une aide importante à l’Ukraine depuis le début du conflit.
R.I