L’armée d’occupation israélienne a poursuivi, dans la soirée du 13 décembre 2024, ses attaques aériennes contre des positions stratégiques en Syrie, détruisant environ 20 sites militaires, principalement liés aux communications et à la guerre électronique du gouvernement syrien.
Ces frappes ont visé des infrastructures essentielles dans le but de fragiliser la Syrie et de priver le peuple syrien de ses capacités à se doter d’un État solide. L’attaque a également ciblé des entrepôts d’armements dans la région de Deraa, au sud du pays. Le même jour, les forces israéliennes ont pénétré dans la ville de Beit Jinn, dans le sud de Damas, accompagnées d’un survol intensif d’hélicoptères. Elles ont commencé à inspecter plusieurs sites militaires dans la région, aggravant encore la situation déjà tendue dans cette zone stratégique. Cette nouvelle offensive survient alors que la Syrie entre dans une phase critique de son histoire, avec une direction renouvelée à la tête du pays. Face à ces agressions continues, le gouvernement syrien a officiellement réagi en demandant au Conseil de sécurité des Nations unies d’imposer des mesures immédiates pour stopper les attaques israéliennes et contraindre Israël à se retirer des territoires syriens occupés. Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité et à l’ONU, le représentant de la Syrie auprès des Nations unies, Qusay al-Dahhak, a dénoncé ces actions comme une violation flagrante de la souveraineté syrienne et des accords internationaux, notamment l’accord de désengagement de 1974. La Syrie a également souligné que ces incursions israéliennes portent atteinte à l’intégrité du pays, en particulier en ce qui concerne la région du Golan, toujours occupée par Israël depuis 1967. Le gouvernement syrien a insisté sur la nécessité de garantir la mise en œuvre de la résolution 350 de l’ONU, ainsi que des résolutions ultérieures, y compris la résolution 497, qui déclare la souveraineté israélienne sur le Golan comme étant nulle et non avenue.
Les incursion condamnées
Dans le même contexte, la Ligue arabe a fermement condamné les récentes incursions militaires israéliennes dans la zone tampon syrienne et les positions adjacentes. Lors d’une réunion d’urgence convoquée par l’Égypte, la Ligue a exprimé son inquiétude face à l’expansion continue de l’occupation israélienne sur le plateau du Golan annexé, qualifiant cette action de « violation flagrante » des accords de désengagement de 1974. Dans sa déclaration, la Ligue arabe a rappelé que l’accord de désengagement, validé par la résolution 350 du Conseil de sécurité de l’ONU, reste en vigueur malgré les changements politiques en Syrie. Elle a également appelé la communauté internationale à exercer des pressions sur Israël pour qu’il respecte la résolution 497, qui annule toute souveraineté israélienne sur le Golan, et a exigé un retrait complet de l’armée israélienne des territoires syriens occupés. Alors que les attaques israéliennes contre la Syrie continuent, les autorités syriennes et la communauté internationale se tournent vers les Nations unies pour qu’elles prennent des mesures concrètes afin de mettre fin à l’agression israélienne. La Syrie, avec le soutien de la Ligue arabe, continue de revendiquer le respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, en appelant à une action internationale forte contre l’occupation israélienne.
M.Seghilani
Pour Renforcer L’armée libanaise
Najib Mikati appelle à une aide internationale d’un milliard USD
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a lancé un appel à la communauté internationale pour obtenir une aide de près d’un milliard de dollars, destinée à renforcer les capacités de l’armée libanaise sur les trois prochaines années. Dans une interview accordée au journal espagnol El Pais, M. Mikati a souligné l’importance de doter les forces armées libanaises des moyens nécessaires pour accomplir pleinement leur mission. « Nous avons traversé quatre crises majeures au cours des quatre ou cinq dernières années, et les ressources de notre armée sont aujourd’hui extrêmement limitées », a-t-il déclaré. Il a insisté sur l’urgence de ce soutien international : « Les besoins de l’armée libanaise sont immenses, et nous appelons la communauté internationale à se mobiliser pour garantir sa capacité à protéger le pays. » Cet appel intervient après un cessez-le-feu instauré le 27 novembre, mettant fin à deux mois d’agression sioniste contre le Liban, ayant causé la mort de près de 4 000 martyrs. Les défis sécuritaires et humanitaires exacerbent la pression sur les institutions libanaises, nécessitant un soutien accru pour stabiliser le pays et renforcer ses infrastructures militaires.
M. S.