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LA DIRECTRICE EXÉCUTIVE DU PAM : L’opération sioniste aggrave « la situation humanitaire déjà dangereuse » à Ghaza

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La directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain, a déclaré que l’opération militaire sioniste à Ghaza aggraverait la situation humanitaire à Ghaza ou les palestiniens sont privés de l’aide humanitaire, par l’usage de l’arme de la faim, par l’armée de l’occupant sioniste. Dans un communiqué de presse, Mme McCain a souligné que «la situation actuelle dans la bande de Ghaza était déjà dangereuse», insistant sur «l’urgence d’acheminer l’aide humanitaire pour répondre aux besoins de la population». Cindy McCain avait déclaré que la bande de Ghaza, ravagée par une agression sioniste génocidaire et où l’ONU a «officiellement déclaré la famine, est arrivée à un point de rupture». La cheffe de cette agence de l’ONU basée à Rome, avait affirmé, «j’ai rencontré des enfants qui meurent de faim recevant des traitements pour malnutrition grave, et j’ai vu des photos d’eux quand ils étaient en bonne santé. Ils sont méconnaissables». La responsable a souligné que, «le désespoir est à son comble et j’en ai été le témoin direct», citée dans un communiqué.

Les mères palestiniennes résistent au quotidien pour la survie de leurs enfants
Par ailleurs, Mme McCain s’est rendue à Deir el-Balah, où elle a visité une clinique maintenant en vie des enfants souffrant de malnutrition et a rencontré des mères déplacées qui lui ont raconté leur lutte quotidienne pour survivre. Elle est également allée à Khan Younès. « Nous devons urgemment être en mesure de relancer notre vaste réseau fiable de 200 points de distribution de nourriture à travers la bande de Ghaza, des cuisines communautaires et des boulangeries», avait-t-elle affirmé. «Il est urgent que les conditions idoines soient en place afin que nous puissions aider les plus vulnérables et sauver des vies». À noter que, la crise humanitaire continue de s’aggraver depuis le 2 mars dernier à Ghaza, en raison du blocus sioniste total et de la pénurie d’approvisionnements alimentaires et médicaux, notamment après la fermeture par les forces d’occupation de tous les points de passage avec l’enclave palestinienne et l’interdiction d’entrée de la majorité de l’aide humanitaire et alimentaire. Pour rappel, le 22 août, l’ONU a officiellement déclaré la famine à Ghaza et en a attribué la responsabilité à l’entité sioniste, en se fondant sur un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme mandaté par les Nations unies.

Le Mae palestinien en appelle à l’ONU
Dans le même contexte, le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a souligné que «la poursuite par l’entité sioniste de massacres collectifs, de l’utilisation de la famine comme arme dans son agression contre le peuple palestinien, et des plans de déplacement forcé et d’annexion de la Cisjordanie occupée, doivent inciter les Nations unies à évaluer leurs efforts déployés pour faire cesser les crimes sionistes.
Dans un communiqué publié par l’agence de presse Wafa, le ministère a indiqué que «la situation actuelle nécessite des solutions concrètes pour mettre un terme au mépris affiché par l’entité sioniste envers le consensus international rejetant ces crimes, et à son indifférence à l’égard de toutes les lois, principes, normes et systèmes de morale internationale».
Ce dernier a rappelé que les agissements de l’occupation et de ses dirigeants «menacent directement la paix et la sécurité internationales, et provoquent une érosion rapide de la crédibilité des institutions de légitimité internationale», poussant vers un remplacement de ces dernières par «la loi de la jungle échappant à toute forme de législation, de responsabilité ou de reddition de comptes». À cet effet, le ministère palestinien a souligné que «la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine par les pays qui ne l’ont pas encore fait renforcerait considérablement les chances d’application du principe de la solution à deux États», a conclu le communiqué.
L. Z.

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