L’Algérie célèbre, aujourd’hui, la Journée mondiale de l’enfance qui coïncide avec le 1er juin de chaque année, dans un contexte marqué par les efforts en cours, consentis par l’État en faveur d’une meilleure prise en charge, protection et promotion de l’enfance, à travers des programmes nationaux visant son environnement et aussi par un arsenal juridique. Accordant une importance particulière à la protection de l’enfance et au renforcement de ses droits, la promotion de cette catégorie est au cœur de la politique de l’État, à travers, notamment, des programmes ayant trait aux secteurs de l’Éducation, la Culture, le Sport, l’Enseignement et la formation professionnelle et également par la prise en charge sanitaire et l’accompagnement psychologique et social pour tous les enfants, dont ceux aux besoins spécifiques.
Le secteur de la solidarité nationale supervise plus de 100 établissements et centres spécialisés dans la protection de l’enfance
Dans ce cadre, le secteur de la solidarité nationale supervise plus de 100 établissements et centres spécialisés dans la protection de l’enfance et il y a encore beaucoup à faire, pour davantage de résultats et d’avancées en matière notamment de l’épanouissement de l’enfant algérien. Certes au cours du premier trimestre de cette année, ces structures ont pris en charge un total de 2246 enfants, leur offrant des services liés à la santé, à la scolarisation et aux loisirs.
Le nombre des établissements d’accueil de la petite enfance a atteint 4638 et 239 établissements d’éducation et d’enseignement ainsi que 19 annexes
Selon les responsables du secteur, «le ministère de la Solidarité nationale accorde la même attention à la petite enfance, à la faveur d’une action commune stratégique avec les associations et les représentants de la société civile activant dans ce domaine». Le nombre des établissements d’accueil de la petite enfance a atteint «4638 établissements qui prennent en charge plus de 227 000 enfants, dont 3 225 enfants aux besoins spécifiques». Le secteur recense également «239 établissements d’éducation et d’enseignement spécialisés ainsi que 19 annexes», encadrés par des équipes pluridisciplinaires composées notamment d’éducateurs, d’assistants sociaux et de psychologues, afin d’assurer un accompagnement psychologique et pédagogique au profit des enfants aux besoins spécifiques. Pour l’année scolaire 2024-2025, ces établissements ont pris en charge quelque 36.000 enfants de cette catégorie. Le ministère s’attelle également à «la prise en charge des enfants atteints de déficience mentale et de troubles du spectre d’autisme, notamment à travers des espaces ouverts au niveau des centres psychopédagogiques, en vue de faciliter leur insertion sociale». Dans le cadre de cette démarche, la loi relative à la protection et à la promotion des personnes aux besoins spécifiques a été promulguée en février dernier, prévoyant des mesures de prise en charge ainsi que des mécanismes d’insertion. Selon le ministère, «cette loi constitue un saut qualitatif réalisé par l’Algérie en matière de renforcement des droits de cette catégorie», a-t-elle conclu.
L. Zeggane