Les sélections nationales »messieurs et dames » de tennis ambitionnent de »tout donner et jouer leurs chances à fond » lors de la 19e édition des Jeux méditerranéens-2022 que la ville d’Oran, aura l’insigne honneur d’abriter du 25 juin au 6 juillet prochain, a indiqué le Directeur technique national (DTN) de la Fédération algérienne de tennis (FAT), Karim Saadallah. »Concernant notre objectif aux JM d’Oran, on essayera de faire le maximum car il faut être réaliste. Plusieurs joueurs et joueuses mieux classés que les nôtres prendront part à ce rendez-vous. A titre d’exemple, chez les messieurs, y aura huit (08) joueurs mieux classés ATP que notre meilleur tennisman, alors que sept joueuses sont plus avancées que les nôtres en WTA », a expliqué Saadallah. Et d’enchaîner: »J’estime que notre mission sera plus difficile par rapport aux JM de Tarragone (Espagne 2018, NDLR) où le niveau technique était moins élevé que celui de l’édition d’Oran. Même si la mission s’annonce difficile, je suis confiant que nos représentants vont se donner à fond pour honorer l’emblème national ». Avant d’aborder le tournoi de tennis comptant pour les JM d’Oran programmé du 27 juin au 1er juillet, les internationaux algériens seront regroupés au complet à l’unité de tennis Habib-Khalil de Hai Salem (Oran) dans un stage bloqué du 18 au 26 juin, a encore informé le DTN. »Ce sera la dernière ligne droite avant les JM. A partir de là, les équipes seront dégagées et on fixera ceux qui joueront le simple et les paires de double que nous allons inscrire pour ce rendez-vous méditerranéens », a-t-il expliqué. Outre ce regroupement, les joueuses algériennes avaient pris part à la Billie Jean King Cup, disputée du 7 au 10 juin, à Ulcinj, au Monténégro. »Les filles viennent de boucler leur participation à la Billie Jean King Cup (Ex Fed Cup, NDLR) au Monténégro où elles ont décroché la 3e place après une semaine de compétition. Un rendez-vous qui leur a permis d’avoir plus de matchs dans les jambes. Aussi, c’était une occasion pour le coach d’avoir un avis sur les joueuses », a détaillé Saadallah. Pour leur part, les messieurs prennent part à des tournois individuels ITF Pro inscrits en France pour peaufiner leur préparation. Pour rappel, la Fédération algérienne de tennis (FAT) avait organisé lors de la 2e quinzaine du mois de mai, deux tournois internationaux combinés ITF Pro doté chacun de 15.000$, inscrits comme des »tests events ». C’était une occasion pour la DTN d’évaluer le niveau de préparation des athlètes qui s’est faite un peu partout et permettre aux tennismen de s’adapter au site de la compétition, puisque c’est ce même complexe de tennis d’Oran qui accueillera les épreuves de cette discipline lors des JM. Lors de ces rendez-vous, l’Algérienne Ines Ibbou avait dominé le premier tournoi, avant d’abandonner en finale lors du second. En double, la paire algérienne Amira Benaissa et Ines Ibbou s’est adjugée le titre. Chez les messieurs, l’Algérien Rayan Ghedjemis avait perdu en finale du second tournoi. Soixante-neuf (69) athlètes (39 messieurs et 30 dames) de dix-huit (18) pays prendront part à ce rendez-vous sportif de la »Mare Nostrum »: Algérie (8), Albanie (4), Chypre (3), Egypte (4), Grèce (3), Italie (4), Kosovo (2), Libye (4), Malte (6), Monaco (1), Monténégro (1), Maroc (4), Portugal (4), Saint Marin (1), Slovénie (4), Espagne (4), Tunisie (4) et Turquie (8).
Par le passé, le tennis algérien s’est illustré lors de son aventure méditerranéenne, en adjugeant quatre (04) breloques: deux en argent et deux en bronze. Les deux médailles de bronze ont été décrochées lors des JM d’Alger en 1975 par le défunt Mahmoudi Abdelsalem (simple), et par la paire Bounaib-Sebti dans l’épreuve du double. Lors JM de Tunis en 2001, le duo Abdelhak Hameurlaine et Noureddine Mahmoudi a offert à l’Algérie une médaille d’argent. Idem pour la paire Lamine Ouahab – Slimane Saoudi aux JM 2005 à Alméria (Espagne).
Liste des algériens engagés
Messieurs: Youcef Rihane, Rayan Dylan Ghedjemis, Toufik Sahtali et Samir Hamza-Reguig.
Dames: Ines Feriel Ibbou, Amira Benaissa, Ines Bekrar et Lynda Benkaddour.