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INVESTISSEMENT DANS LES START-UP : La Fédération africaine des « business angels » née à Alger

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Lors de la tenue de la cérémonie de clôture de la 2e édition de la Conférence africaine des startup (ASC), il a été annoncé la création de la Fédération africaine des business angels (African Business Angels Network – ABAN.
La création de cette Fédération qui regroupera des business angels africains « vise à fédérer tous les acteurs de l’écosystème afin de capter des fonds pour des startups du continent », a expliqué le directeur général de l’accélérateur public algérien de startups « Algeria Venture », partenaire de cette fédération, Sid Ali Zerrouki. Selon lui, «l’Afrique recèle beaucoup d’hommes d’affaires et beaucoup de richesses mais qui ne font pas confiance à l’entrepreneuriat et à l’investissement dans le domaine des startups ». Le rôle de cette fédération est donc «de changer le mindset (manière de penser) de ces businessmen et de les inciter à devenir des business angels en investissant dans des startups », a-t-il expliqué ajoutant que cette fédération permettra, également, de «capter d’autres fonds, même internationaux, pour booster l’écosystème entrepreneurial africain ». L’expression business angel (littéralement ange d’affaires) désigne une personne physique qui investit à titre individuel au capital d’une entreprise innovante à un stade précoce de création ou en début d’activité et met à disposition ses compétences, son expérience, ses réseaux relationnels pour l’accompagner. Zerrouki a précisé que «la présidence de cette fédération sera tournante et le Conseil d’administration sera totalement africain, composé de représentants des quatre coins du continent ».
Tout en mettant l’accent sur le rôle de « leader » que joue l’Algérie dans l’écosystème entrepreneurial en Afrique, il a indiqué qu’ «Algéria Venture va faire la promotion de cette fédération et lui offrira un espace pour l’accueillir et tracer sa feuille de route au vu de l’expérience de cet accélérateur ». Il a, également, mis en exergue l’expérience d’Algeria Venture dans la manière de capter des fonds suite à la création, en début d’année, de « Algeria Innovation Fund » (Fonds algérien pour l’innovation), fruit d’une convention signée avec l’organisme international Small Entreprise Assistance Funds (SEAF).

Une stratégie de lutte contre la « fuite des cerveaux »
Par ailleurs, le secrétariat permanent de la Conférence africaine des start-up a été chargé d’élaborer une stratégie globale pour le développement de ce type d’entreprises en Afrique, en coordination avec les organes de l’Union africaine (UA), en mettant l’accent sur la lutte contre le phénomène de la fuite des cerveaux. Il s’agit là d’une des recommandations de la 2e Déclaration ministérielle d’Alger pour le développement des start-up, adoptée par le Sommet des ministres africains chargés des start-up, tenu dans le cadre de cette conférence avec la participation de 34 pays.
Elle comprend plusieurs recommandations, dont le nécessaire lancement du processus de négociation pour l’adoption d’une charte africaine sur le phénomène de la fuite des cerveaux et son impact sur les capacités économiques des pays africains, leurs potentialités en matière de recherche, de développement et d’innovation, et leur croissance globale, lequel phénomène exige une réponse « urgente et coordonnée » des gouvernements africains.
Sarah O.

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