Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaâboub, a annoncé, jeudi, l’adoption par le conseil du Gouvernement tenu mercredi à Alger, d’une nouvelle feuille de route pour la mise en œuvre des engagements pris par l’État pour l’intégration de la totalité des jeunes recrutés dans le cadre du Dispositif d’Aide à l’Insertion Professionnelle (DAIP), suivant un agenda fixé pour cela. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une visite de travail dans la wilaya de Tipasa, le ministre a rassuré les jeunes concernés, au nombre de 365 000, quant à la concrétisation des promesses de l’État à les intégrer dans des postes stables. Il a fait état, à ce titre, de l’adoption, par le conseil du Gouvernement présidé mercredi par le Premier ministre Abdelaziz Djerad, d’un schéma présenté par le ministère du Travail, après de larges débats. Lequel schéma préconise l’élaboration d’une nouvelle instruction portant allégement des procédures et levée des contraintes ayant empêché une avancée notable dans le dossier d’intégration, qui a enregistré l’insertion de 20 000 jeunes seulement, a-t-il expliqué. Selon Djaâboub, ce schéma sera soumis au premier Conseil des ministres, qui sera présidé par le président de la République, «après son retour sain et sauf au pays». Après approbation, il sera procédé, a-t-il poursuivi, à la mise en œuvre de la feuille de route suscitée sur le terrain. Ce qui insufflera une avancée au dossier de l’intégration professionnelle, car les contraintes ayant entravé le dossier sont d’ordre technique, a-t-il estimé. Djaâboub a assuré, à ce propos, que l’agenda déjà convenu concernant l’intégration des jeunes en 2019/2020, a permis l’insertion professionnelle de 20 000 jeunes seulement. Le reste des jeunes (365 000) sera intégré par effet rétroactif, en application des engagements des autorités supérieures du pays. À noter que le Gouvernement avait annoncé son intention d’assurer l’intégration des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle et à l’insertion sociale des diplômés, suivant les priorités et un calendrier les répartissant en trois étapes. La 1ère étape comprend les bénéficiaires disposant d’une ancienneté de plus de 8 années d’activité effective. La 2e étape les bénéficiaires ayant une activité effective de 3 ans à 8 ans et la 3ème étape concerne ceux parmi les bénéficiaires ayant une ancienneté de moins de 3 années.
Ania N.ch.