Accueil ACTUALITÉ INDUSTRIE AUTOMOBILE : Les négociations avec des firmes étrangères bientôt achevées

INDUSTRIE AUTOMOBILE : Les négociations avec des firmes étrangères bientôt achevées

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Le Premier ministre s’est à nouveau exprimé ce jeudi 6 octobre, sur la question de l’importation et du montage de voitures en Algérie. Aïmène Benabderrahmane a réitéré sa volonté de voir le gouvernement algérien mettre en place une nouvelle stratégie visant à trouver une solution radicale au problème automobile.
S’adressant aux député de l’APN durant la Déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier ministre a révélé l’existence de négociations avec des constructeurs automobiles internationaux qui ont exprimé une réelle volonté d’investir en Algérie dans ce secteur. Aïmene Benabderrahmane a indiqué que les négociations avec les constructeurs automobiles seront achevées au plus tard ce mois-ci. Indiquant que « le gouvernement est sur le point de finaliser l’élaboration d’une nouvelle stratégie visant à trouver des solutions radicales au dossier de l’automobile en vue de prendre en charge les dysfonctionnements enregistrés dans cette filière importante ayant conduit à la saignée des devises sans véritable impact sur le développement de cette filière » Il a rappelé que les récentes factures d’importation de voitures sont estimées à 7,6 milliards de dollars. Selon le Premier ministre, ces fonds permettront l’implantation de 10 usines automobiles. Le gouvernement doit donc prendre toutes les précautions pour s’assurer que de telles situations ne se reproduisent plus.
Expliquant que ce nouveau cadre va permettre de « Traiter une question tout aussi importante, à savoir la protection des droits du consommateur » Relevant du même sujet le Premier ministre parle de plusieurs violations passées dans lesquelles le consommateur a été privé du droit à la livraison, des droits de garantie, du service après-vente et de la fourniture de pièces de rechange pour véhicules. Benabderrahmane a ajouté que « L’orientation vers la construction automobile s’appuie essentiellement sur l’encouragement des constructeurs automobiles mondiaux à investir dans le pays à la faveur des nouveaux avantages et des incitations contenues dans la nouvelle loi sur l’investissement » à même de « drainer des marques mondiales de renom dans ce domaine » En échange des nombreux avantages dont bénéficient les constructeurs étrangers, le gouvernement garantit une « augmentation concrète » du taux d’intégration locale des véhicules de fabrication algérienne comme exigence obligatoire pour les constructeurs étrangers une condition sine qua non aux constructeurs étrangers qui seront tenus d’associer la sous-traitance locale dans l’opération de fabrication. « Des procédures doivent être prises (confidentialité des dossiers et des mesures).
Plusieurs opérateurs internationaux veulent accéder au marché algérien, mais chacun pose ses conditions. Notre seule et unique condition et d’assoir une industrie automobile en Algérie avec toutes ses conditions, normes et intrants afin de permettre l’établissement d’une sous-traitance industrielle ». Dit-il
M. Seghilani

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