À la suite de l’incendie qui a affecté mardi matin le service de réanimation de l’hôpital Mesbah Baghdad de Tamanrasset, le ministre de la Santé, Pr Abdelhak Saihi, accompagné d’une importante délégation ministérielle, s’est déplacé sur place pour s’enquérir des circonstances de cet incendie, et faire le point sur les dégâts enregistrés. Selon un communiqué du ministère, le ministre qui était accompagné par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, et de cadres du ministère, a ordonné que des mesures urgentes soient prises pour la prise en charge des malades, et des blessés. Le Pr Saihi, a, « en son nom et celui de tous les cadres du ministère de la Santé, présenté ses condoléances aux familles des victimes, priant Dieu de leur accorder sa miséricorde, souhaitant aux blessés un prompt rétablissement », ajoute le communiqué qui précise que le ministre de la Santé a également « accompli la prière du mort en compagnie des familles des victimes, les assurant de sa compassion » en cette douloureuse circonstance. Il a par ailleurs rendu visite aux malades dont le nombre est 21 et qui ont été secourus et transférés vers d’autres structures hospitalières. Lors de la visite du nouvel hôpital de 240 lits, Pr Saihi, selon le communiqué du ministère, a ordonné qu’il soit mis en service dans les plus brefs délais pour qu’il prenne en charge les besoins des habitants. Trois personnes sont mortes et quatre autres blessées dans l’incendie qui s’est déclaré au service de réanimation de l’hôpital de Tamanrasset, rappelle t-on. À noter qu’une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer les causes et circonstances du sinistre. Il faut savoir que ce n’est pas le premier incendie qui touche une structure hospitalière en Algérie, puisque en 2024 un feu s’était également déclenché dans un hôpital pédiatrique à Oran. 39 enfants avaient échappé à une mort certaine, alors que 4 cas graves ont été enregistrés. En 2019, un incendie s’était également déclaré dans une maternité à El Oued impliquant le décès de 8 nourrissons. Ce fut l’incident le plus dramatique causé par les flammes dans un hôpital. Il est essentiel de relever que le facteur humain reste le plus probable d’être à l’origine de ces graves incidents. Certaines pratiques ou le laisser aller de certains responsables implique des répercussions parfois graves comme suscité, puisque en l’absence de vigilance et de respect des normes de sécurité, et l’absence de contrôle et de vérification des circuits électriques déjà défectueux peuvent certainement conduire à des catastrophes souvent évitables.
L’hôpital de Beni Messous enquête sur le décès d’un homme de 63 ans
Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Beni Messous a publié un communiqué suite au décès d’un homme de soixante trois ans survenu, lundi dernier. La direction de l’hôpital a présenté ses condoléances à la famille du défunt et a exprimé son profond regret face à cette tragédie. Elle a également affirmé avoir immédiatement ouvert une enquête interne approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’incident et établir les responsabilités. Des mesures disciplinaires seront prises à l’encontre de toute personne dont la négligence ou la responsabilité serait avérée. Le communiqué souligne que cet incident isolé ne doit en aucun cas éclipser les efforts considérables déployés par le personnel du CHU pour prendre en charge les patients. La direction a réitéré son engagement total à respecter la dignité et les droits des patients. Elle assure veiller constamment à l’amélioration de la qualité des soins au sein de l’hôpital et à s’opposer fermement à tout comportement contraire à l’éthique professionnelle. Enfin, l’hôpital a insisté sur son attachement à la transparence et s’engage à informer le public de toutes les avancées de l’enquête et des mesures prises.
Ania N.