Accueil ACTUALITÉ ILS EXIGENT LA LIBÉRATION DE HANOUNE, BOUREGâa ET DE TOUS LES DÉTENUS...

ILS EXIGENT LA LIBÉRATION DE HANOUNE, BOUREGâa ET DE TOUS LES DÉTENUS POLITIQUES ET D’OPINIONS : Les partis de l’Alternative démocratique en marche le 5 juillet

0

Les partis signataires du pacte politique pour une véritable transition démocratique, notamment : FFS, PT, RCD, UCP, PST, MDS, PLD et la LADDH ont, dans un communiqué rendu public hier, condamné les arrestations de personnalités politique, historique, de militants et de manifestants et leur incarcération.

Pour ce pôle représentant les partis se réclamant du courant démocratique, le dialogue n’est possible sans la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion. Appelant, dans le même sillage le peuple algérien à manifester massivement et pacifiquement le 5 juillet pour exiger le départ définitif du système. Dans leur déclaration commune, les partis de l’Alliance des démocrates, réunis avant-hier au siège l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) de Zoubida Assoul, ont mis des préalables pour entamer le dialogue politique : « toute initiative dite de sortie de crise n’est possible sans la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion, la levée de toutes les entraves à l’exercice du droit de manifester et de circuler sur tout le territoire national, l’ouverture du champ politique et médiatique à toutes les forces politiques, syndicales et associatives, ainsi que l’arrêt immédiat de l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir, en mettant fin au dispositif sécuritaire assiégeant Alger lors des manifestations », écrivent les signataires. Dans ce même cadre, les forces politiques de l’Alternative démocratique se sont positionnées en faveur de la mise en place d’«un processus constituant souverain» comme solution de sortie de crise. Une voie qui serait à même de répondre aux «aspirations légitimes du peuple algérien afin de consacrer sa souveraineté par la mise en place d’un processus constituant souverain », pouvait-on lire sur le document. En poursuivant, le même pôle politique estime que « l’organisation d’une élection présidentielle dans le cadre du système actuel ne servira qu’à assurer sa pérennité », comme pour répondre aux appels insistants du pouvoir à une solution passant par une élection présidentielle «dans les plus brefs délais possibles». Les partis de l’Alternative démocratique réafirment, par la suite, leur « volonté d’agir en concertation avec toutes les forces vives de la nation ». D’autre part, et comme action de terrain décidée à l’unanimité, les sept partis de l’opposition démocratique ont appelé le peuple algérien à se mobiliser vendredi prochain, la 20e semaine de protestation de suite, qui coïncide avec la fête de l’Indépendance nationale du 5 juillet. «Les Algériennes et les Algériens sont appelés à manifester massivement et pacifiquement pour exiger le départ définitif du système, la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, l’arrêt de toutes les mesures répressives et le respect des libertés démocratiques », ont-ils indiqué. Concernant les détenus politiques et d’opinion, ces partis ont dénoncé l’incarcération du moudjahid Lakhdar Bouregâa, exigeant sa libération immédiate. «Un symbole de la révolution algérienne, Lakhdar Bouregâa, Commandant de l’Armée de libération nationale, opposant au système et membre fondateur du FFS est incarcéré pour avoir exprimé une opinion politique. Une incarcération suivie par l’infâme campagne de dénigrement et de diffamation à l’encontre de ce valeureux Moudjahid par des médias publics et privés devenus organes de propagande du régime.
Cette campagne a suscité indignation et colère dans tout le pays », peut-on lire sur le communiqué. Revenant aux appels au dialogue lancés par le pouvoir, les partis de l’Alternative démocratique n’y croient pas à la volonté de celui-ci. Ainsi, pour eux «les déclarations du régime inhérentes à l’accompagnement du mouvement populaire et les « appels au dialogue » lancés par le régime en place sont contredits de manière flagrante par ses mesures belliqueuses contre tous les acteurs qui s’opposent au plan de sauvetage du régime qui veut imposer une élection présidentielle ». Avant de préciser que «ces faits démontrent une nouvelle fois l’impossibilité de toute solution conforme aux revendications des millions de citoyens dans le cadre du maintien du système en place ».
Sarah Oubraham

Article précédentLES TRAVAILLEURS EN CONGÉ FORCÉ DEPUIS HIER : Où va l’ENIEM ?
Article suivantINCENDIE AU COMPLEXE DE LIQUÉFACTION DE GAZ À ARZEW : Des bilans « contradictoires »