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ILS ESPÉRAIENT UNE LIBÉRATION DES DÉTENUS D’OPINION DÈS DEMAIN : Les avocats dénoncent la grève des magistrats

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Dans un communiqué de presse, diffusé hier, le CNLD (Comité national pour la libération des détenus d’opinion), a réagi à la grève illimitée entamée, le jour-même, par les magistrats. Surtout qu’elle intervient à la veille du verdict qui devait être prononcé contre 11 détenus d’opinion poursuivis pour port de l’emblème amazigh.
«Les magistrats, qui entament leur grève aujourd’hui (dimanche 27 octobre) à la veille de ces verdicts tant attendus par le monde entier et à la veille de la marche du 1er Novembre, ne semblent pas inquiétés de la situation des centaines de détenus et leurs familles, mais plutôt ils s’inquiètent de l’avenir de leurs propres familles et évidemment des revendications sociales et matérielles», peut-on lire sur le document, qui signale que «le mardi 29 octobre sera le 130e jour de détention arbitraire des premiers manifestants arrêtés le vendredi 21 juin».
«Jugés le mardi 22 octobre au tribunal de Sidi M’hamed (six détenus), et mercredi 23 octobre (pour les cinq détenus du tribunal de Bab El-Oued (Baïnem), les verdicts sont attendus pour le mardi 29 Octobre et mercredi 30 Octobre successivement», rappelle le CNLD, en précisant que «les jours à venir nous diront s’il s’agit d’un mouvement de grève pour l’indépendance de la justice ou bien d’un scénario et d’une contre Révolution».
Ainsi, malgré le débrayage, le CNLD a lancé un appel à «la société civile et toutes les forces vives du pays à rejoindre massivement le sit-in qui se tiendra le mardi 29 Octobre à partir de 9 heures, devant le tribunal de Sidi M’hamed, pour soutenir les détenus d’opinion et politiques et leurs familles». Par ailleurs, le CNLD a signalé que «les manifestants arrêtés après la marche des avocats, jeudi 24 octobre à Alger, dont Haddadène Madjid, se retrouvent toujours au 2e étage du tribunal de Sidi M’hamed».
Placés en garde à vue depuis jeudi au commissariat de Cavaignac, ces manifestants (au nombre de 20) devaient être présentés devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed, mais «la grève des magistrats a fait que les avocats ignorent le sort de ces manifestants». Notons que la garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures, selon le code de procédure pénale.
Lamia B.

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