Ils étaient des dizaines de villages d’Ath-Hamad, situé à quelques cinq kilomètres au nord du chef-lieu de la commune de Saharidj, qui se sont rendu au siège de l’APC durant la matinée d’hier, pour dénoncer l’état de dégradation dont est laissée l’unique école primaire de leur village baptisée au nom du martyrs Messaouden Ahmed. Selon les protestataires l’état de cette école s’est détérioré d’avantage suite aux dernières tempêtes de neige, accompagnées de violentes bourrasques de vent qui ont touché la région de plein fouet. L’étanchéité des classes a été décollée ce qui a provoqué des infiltrations des eaux de pluies au point où les faux plafonds de deux classes sont carrément déteriorés et tombés par terre.
Cette situation, qui a été pourtant signalée aux responsables municipaux au début du mois de février en cours, malheureusement la situation demeure en l’état et le risque d’accident s’accentue de plus en plus. D’autres protestataires précisent encore qu’en plus au problème d’étanchéité s’ajoute celui du mur de clôture de l’établissement. Ce mur fragilisé, mais encore debout dans un coin de la cour ne tient encore que par un non moins fragile équilibre et risque aussi de tomber à n’importe quel moment. L’autre contrainte soulevée par les villageois est celle de l’absence totale de gardien. Profitant de cette action de rue, les villageois ont dénoncé un brusque arrêt des enlèvements d’ordures depuis le début du mois en cours.
Les manifestants ont envahis le siège de l’APC depuis le début de la journée et n’ont quitté les lieux qu’une fois le président de l’APC leur a promis d’engager une entreprise pour la prise en charge de ces dégradations dans quelques jours. Soulignons enfin que cette école primaire a été mise en service durant l’année scolaire en 1969, elle assure les cours à 110 élèves.
Omar Soualah
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