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IL AURA LIEU À ROME DU 13 AU 15 JUIN : Le président Tebboune « invité » à la réunion du G7

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Des sources médiatiques ont indiqué que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est invité par la Présidente du Conseil des ministres d’Italie, Giorgia Meloni, à participer à la réunion du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Rome du 13 au 15 juin. Parmi les autres invités, figurent  les dirigeants de l’Arabie saoudite, de l’Inde, de l’Afrique du Sud, du Brésil, de l’Argentine, de la Turquie, du Kenya, de la Mauritanie, de l’Ukraine,… Selon l’agence Reuters, la liste des dirigeants invités par Giorgia Meloni « est inhabituellement longue et reflète la volonté de l’Italie d’élargir les horizons du Groupe des Sept, qui comprend des pays riches : les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon et l’Union européenne ». Un haut responsable, qui a requis l’anonymat, cité par Reuters, a déclaré : « Le G7 rassemble des pays partageant les mêmes idées en termes de principes et de normes de base, mais il n’est pas fermé comme une forteresse, il est ouvert sur le monde. » Les  commentaires publiés par les médias spécialisés indiquent que la principale préoccupation qui sera traitée lors de ce sommet du G7 concerne la Chine et la Russie et les éventuelles sanctions contre ces deux pays, ainsi que le soutien à continuer à apporter à l’Ukraine. La situation à Ghaza s’imposera sans doute d’elle-même au G7 dont la composante recouvre les principaux soutiens de l’entité sioniste dans son agression génocidaire contre le peuple palestinien. Toutefois, depuis quelques années, le G7 tient ses réunions dans un contexte marqué par la progression vers un monde multipolaire. Ce contexte est défavorable au G7 dans sa compétition économique et politique avec ses rivaux le BRICS et l’OCS (Organisation de la coopération de Shanghai), dont les composantes sont constituées de pays qui font partie de ce que l’on appelle le Sud Global et qui sont majoritairement des  soutiens à la cause palestinienne, comme en témoignent leurs votes dans les institutions internationales et leurs positions par rapport aux procès intentés à l’entité sioniste et à ses dirigeants devant la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale.
M. R.

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