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IL A QUITTÉ OFFICIELLEMENT LA TÊTE DU FLN À CAUSE D’UN «SOUCI DE SANTÉ» : Ould Abbès cède le trône à Bouchareb

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Le désormais expatron du FLN est connu. Il a pour nom Djamel Ould Abbès. Le Secrétaire général du parti de la majorité a remis sa démission, hier, contraint à se retirer en raison de «soucis de santé», selon une source sûre émanant du Bureau politique au parti. Appelé dans l’urgence pour pallier ce départ précipité, Mouad Bouchareb, l’actuel président de l’Assemblée nationale, va devoir occuper le poste d’intérimaire jusqu’au prochain congrès, a-t-on confirmé auprès de notre source. Selon cette dernière, Ould Abbès a été victime d’un malaise cardiaque dans la première heure de la matinée de la journée d’hier. Suite à quoi, il a été acheminé dans l’urgence à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, où il subit des soins intensifs. Jusqu’à la fin de l’après-midi de cette journée, le caïd du FLN se trouvait toujours sur le lit de l’hôpital, a-t-on appris auprès de notre source. L’équipe médicale lui a prescrit un repos d’une période de 45 jours, selon d’autres sources concordantes. À priori, l’impératif de santé est mis en avant et semble l’emporter sur tout autre calcul de conjoncture qui serait liée à un besoin de ménager l’homme, intronisé le 22 octobre 2016, à la place de l’encombrant que fut alors Amar Saâdani. Sous d’autres cieux maintenant, on aurait moins parié sur le retrait soudain de Ould Abbès de la direction du parti. Il est vrai que les derniers développements qui ont émaillé la scène politique laissent supposer bien des scénarios des plus inattendus. À commencer par le feuilleton à couper le souffle de Saïd Bouhadja, qui a été évincé de la tête de l’APN. Qui sait encore, les rumeurs les plus plausibles autour de l’idée folle prédisant la dissolution de l’Assemblée planent toujours. D’autre part, vu les échéances électorales qui s’approchent, d’aucuns reconnaissent le rôle clé de Ould Abbès dans ce rendezvous pour le laisser démissionner de son propre chef. En d’autres termes, c’est «l’homme qu’il faut» dans la conjoncture actuelle, lui qui tente tant bien que mal de fédérer les sensibilités disparates de son parti. L’annonce de la convocation, pour le 29 décembre prochain, du collège électoral concernant le renouvellement des membres du Conseil de la nation, a été même faite hier, faut-il encore le souligner. Par-delà les sénatoriales, il y a l’élection présidentielle de 2019 qui recommande au FLN d’être à l’avant-garde de ce rendez-vous, pour un parti d’influence «faiseur de rois».
Farid Guelli

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