Un contrat de partage de production d’hydrocarbures sur la concession de Zemoul El-Kebar a été signé par le Groupe Sonatrach avec la société italienne Eni.
Il s’agit de l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures sur la concession de Zemoul El-Kebar, située dans le bassin de Berkine, à environ 300 kilomètres à l’est de Hassi Messaoud. La signature de ce contrat est l’aboutissement d’une série de travaux et de négociations entamés suite à la signature du protocole d’accord entre Sonatrach et Eni le 19 mai 2024, témoignant de la solidité des relations bilatérales entre les deux parties, bâties depuis des décennies sur la confiance, la compréhension et un partenariat efficace. À cette occasion, le président-directeur général (P-DG)de Sonatrach, Rachid Hachichi a expliqué que ce contrat s’inscrit dans le cadre de la loi n° 19-13 du 11 décembre 2019 réglementant les activités liées aux hydrocarbures. Le contrat s’étend sur une période de trente ans, renouvelable par dix ans, et comprend une période d’exploration et de recherche de sept ans. Au total, c’est un investissement important de 1,35 milliard de dollars qui a été alloué à ce projet, dont 110 millions de dollars sont consacrés à la recherche et à l’exploration. Pour les observateurs, cela témoigne de la confiance des partenaires dans les capacités de l’Algérie et de ses institutions, Sonatrach en tête, à développer des projets énergétiques prometteurs. Pour le P-DG de Sonatrach, ce contrat représente également une avancée qualitative vers l’utilisation des dernières solutions numériques et des technologies innovantes dans les domaines de la production et de l’exploitation. Ce contrat confirme la détermination de Sonatrach à se positionner comme une institution leader en matière d’innovation et de modernisation. En effet, outre l’amélioration de la productivité des puits et la récupération des réserves, ce projet s’inscrit dans le développement de l’industrie pétrolière et gazière à l’international. Les observateurs notent également que cet accord accorde une importance particulière à la valorisation du contenu local en encourageant le recours aux opérateurs nationaux pour la réalisation des travaux liés à ce contrat, contribuant ainsi à la création de valeur ajoutée au sein de l’économie nationale et au renforcement du tissu institutionnel local. Il est attendu aussi de ce contrat qu’il permette de renforcer le bilan énergétique de l’Algérie, soutenir les objectifs de sécurité énergétique et améliorer capacité d’exportation. En effet, la production totale devrait atteindre 415 millions de barils équivalent pétrole, dont 9,3 milliards de mètres cubes de gaz naturel, sur toute la durée du contrat. Ce n’est pas tout : un accord gazier devrait être signé afin de définir les termes du contrat d’hydrocarbures relatif à la commercialisation de quantités de gaz sec provenant de la zone d’exploitation de Zemoul El Kebar et destinées à l’exportation ; un accord-cadre sera également conclu en marge de cette signature entre Sonatrach, la société italienne Eni et Eni Corporate University, considéré comme une étape stratégique qui reflète la volonté commune de renforcer la coopération dans le domaine du développement des ressources humaines. Cet accord vise à développer les capacités techniques et humaines des employés de Sonatrach grâce à des programmes de formation spécialisés supervisés par la Fondation Eni Corporate University, garantissant ainsi un transfert efficace et durable d’expertise et de connaissances techniques modernes. Le PDG de Sonatrach considère que cet accord représente un modèle de coopération réussi entre les partenaires et une nouvelle étape dans le processus de construction de partenariats stratégiques fondés sur les bénéfices mutuels et le transfert de technologies et de connaissances. Il a réitéré l’engagement constant de Sonatrach à poursuivre la mise en œuvre de ses projets ambitieux et à poursuivre ses efforts dans le cadre de partenariats efficaces, ouverts à l’innovation et adaptés aux transformations mondiales, au service de l’économie nationale et consolidant la position de l’Algérie sur la scène énergétique internationale.
M. R.
