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GUTERRES EXHORTE À UN CESSEZ-LE-FEU PERMANENT : « Le monde doit choisir entre l’indifférence et la dignité humaine »

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À l’occasion du deuxième anniversaire de l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a lancé un nouvel appel pressant à la communauté internationale : instaurer un cessez-le-feu permanent et relancer un processus politique crédible pour mettre fin à la tragédie humaine qui dévaste le territoire palestinien.
Dans un communiqué publié mardi, Guterres a réaffirmé la position « inébranlable » de l’ONU en faveur de la paix, insistant sur « la nécessité d’un cessez-le-feu permanent pour ouvrir la voie à la paix ». Le chef de l’organisation onusienne a souligné que seule une solution politique durable pouvait « prévenir de nouvelles effusions de sang » et mettre un terme à « une catastrophe humanitaire d’une ampleur incompréhensible». Deux ans après le déclenchement de l’offensive israélienne — qui a fait plus de 76 000 morts selon les dernières estimations locales, détruit plus de 90 % des infrastructures et plongé Ghaza dans une famine sans précédent —, les appels au cessez-le-feu se multiplient, mais restent lettre morte face à l’intransigeance de l’occupation et au soutien tacite de ses alliés occidentaux. « Je l’ai dit et redit, et je le répète aujourd’hui avec une urgence encore plus grande : mettez fin aux souffrances de tous. Il s’agit d’une catastrophe humanitaire d’une ampleur incompréhensible », a martelé Antonio Guterres. Appelant à la raison et à l’humanité, il a ajouté : « Arrêtons de faire payer les civils de leur vie et de leur avenir. Après deux ans de traumatisme, nous devons choisir l’espoir. » Ce nouvel appel intervient alors que la situation à Ghaza demeure dramatique. Les bombardements continus, la destruction systématique des infrastructures, la propagation des maladies et la famine orchestrée par le blocus total imposé par l’occupation ont transformé le territoire en un champ de ruines et de désespoir. Sur le plan diplomatique, les divisions au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies continuent de paralyser toute action contraignante. Les propositions de résolution appelant à un cessez-le-feu permanent se heurtent régulièrement au veto américain, malgré les avertissements des agences humanitaires et des ONG sur le risque d’effondrement total de la population civile. En évoquant « deux ans de traumatisme collectif », Guterres rappelle implicitement la responsabilité morale et politique de la communauté internationale, qui, selon ses termes, « ne peut plus rester spectatrice face à la destruction d’un peuple tout entier ». L’appel du Secrétaire général s’inscrit dans une série de démarches diplomatiques entreprises ces dernières semaines pour relancer les négociations indirectes entre la résistance palestinienne et Israël, sous l’égide de l’Égypte et du Qatar. Mais sur le terrain, les faits contredisent les discours : les frappes sionistes se poursuivent, la population meurt de faim, et l’espoir semble s’étioler jour après jour. Antonio Guterres conclut son message par une formule qui résonne comme un cri d’alarme moral : « Après deux années d’enfer, le monde doit enfin choisir entre l’indifférence et la dignité humaine. » Son appel, empreint d’une gravité lucide, rappelle que la paix n’est pas un vœu pieux mais une urgence vitale pour Ghaza — et un test pour l’humanité tout entière.
M. S.

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