Comme on pouvait s’y attendre, les Algériens se sont offert la plupart des trophées africains remis lors des Glo Awards au Nigéria, à l’exception du plus important, celui de meilleur joueur, soit le ballon d’or qu’aucun Algérien n’a réussi de se l’adjuger depuis 1987, quand Rabah Madjer l’avait remporté avec brio, grâce notamment à la coupe d’Europe des clubs champions gagnée avec le FC Porto dans une finale mémorable contre Manchester United. Ainsi donc, L’Entente de Sétif, qui a défrayé la chronique en remportant la précédente édition de la Ligue des champion africaine, et ce, à la surprise générale, a logiquement gagné celui de meilleur club. Une distinction qui devrait motiver les joueurs d’Al-Kahla en prévision des nombreux challenges qui les attendent dans la suite de cette saison. On pense notamment à la supercoupe d’Afrique qui l’opposera en février prochain au détenteur de la coupe de la CAF, Al Ahly d’Égypte, une épreuve sur laquelle le jeune entraîneur de l’ESS, Kheireddine Madoui, mise énormément. Evoquant justement Madoui, ce dernier a été choisi meilleur entraineur de club en Afrique. Il a lui aussi reçu son trophée pour devenir le premier coach algérien à être récompensé de la sorte. Pour sa part, la sélection nationale, 1/8e de finaliste du dernier mondial, a été élue équipe nationale de l’année, le trophée a été récupéré par Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue de football. Enfin, Yacine Brahimi, «oublié» de la short-list pour la récompense du meilleur joueur d’Afrique, a reçu son lot de consolation, à savoir celui de meilleur espoir… à l’âge de 24 ans.
Hakim S.