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Ghoul répond aux acteurs de la CNLTD

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Le pouvoir n’est pas prêt à accepter l’idée de la transition que propose la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). C’est le président de TAJ qui le confirme, encore une fois, en laissant entendre que les arguments des acteurs de ladite Coordination ne tiennent pas la route.
«Nous ne sommes ni en crise grave, ni en guerre pour aller vers une transition», a-t-il asséné. Pour Amar Ghoul, qui s’exprimait hier en marge de la réunion du bureau politique de son parti, il est illogique de parler d’une phase transitoire du moment que « nous avons un Président et des institutions éluse». Cela étant, l’actuel ministre des Transports ne voit aucun inconvénient dans la démarche de la CNLTD. « Toutes les idées susceptibles de servir notre pays sont les bienvenues», a-t-il lancé, en se félicitant du fait que cette rencontre s’est tenue sur le sol algérien. En allusion, certainement, à la fameuse réunion de San Egidio. Continuant sur la même lancée, l’ancien cadre du MSP a indiqué que certaines revendications de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique seront prises en charge. Le numéro un du Tajamoû Amel El-Jazaïr considère ainsi que les partis se réclamant de l’opposition ont participé, indirectement, aux consultations sur le projet de la révision constitutionnelle. « Des rencontres peuvent se tenir dans différents espaces. Mais, le plus important, après tout, est que les intérêts suprêmes du pays sont placés au dessus de toute autre considération», a-t-il ajouté. Et d’enchaîner : «Au TAJ, nous n’avons pas des adversaires ou des ennemis. Nous sommes ouverts au dialogue. Pourvu qu’il n’y ait pas de violences verbale ou physique». «Toutes les propositions qui ont été faites directement ou indirectement concernant le projet de la révision constitutionnelle seront examinées. Et l’on va, bien sûr, prendre ce qu’il y a lieu de prendre et abandonner ce qu’il y a lieu d’abandonner». En d’autres termes, le transfuge du Mouvement de la société pour la paix souligne que le projet de la CNLTD, dans sa globalité, ne dérange pas sa formation politique. Mais, il admet, en filigrane, que le TAJ est contre ce dernier dans un détail de taille, à savoir l’idée de la transition démocratique. Toujours dans le même ordre d’idées, Ghoul a ajouté que son parti, qui va rencontrer Ahmed Ouyahia, le chargé du dossier de la révision constitutionnelle, le 25 du mois en cours va plaider surtout pour la promotion du rôle des jeunes sur tous les plans ainsi que celui des femmes. Pour ce qui est des rumeurs qui circulent, ces derniers temps, faisant état d’une éventuelle dissolution de la chambre basse du Parlement, l’ancien cadre du MSP s’est contenté de préciser que ce point représente un «détail» parmi tant d’autres. «La priorité pour nous, aujourd’hui, c’est la Constitution. Nous allons parler de cela (la dissolution de l’APN, ndlr) après l’adoption de ce projet qui prendra en charge les problèmes et les préoccupations des citoyens. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une vision futuriste», a-t-il dit. Pour rappel, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait récemment affirmé, lors d’un point de presse animé au terme de ses réponses aux sénateurs par rapport au plan d’action du gouvernement, que la dissolution de la chambre basse du Parlement n’était pas inscrite dans l’agenda de son équipe. Le chef de l’exécutif s’était aussi dit contre l’idée de la transition démocratique que propose la CNLTD.
Soufiane Dadi

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