Accueil ACTUALITÉ GESTION MONDIALE DE L’EAU, LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LE STRESS...

GESTION MONDIALE DE L’EAU, LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LE STRESS HYDRIQUE : L’expérience pionnière de l’Algérie exposée à Bali

0

Le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, participe aux travaux du 10e Forum mondial de l’eau, à Bali en Indonésie, consacré à la problématique de la gestion mondiale de l’eau, l’occasion pour le ministre de présenter l’expérience pionnière de l’Algérie, étant un acteur clé dans ce domaine aux niveaux régional et international.  
Un événement qui s’étalera jusqu’à jeudi, sous le slogan « Avec une bonne gestion de l’eau, nous pouvons atteindre la prospérité ensemble et pour tous ». L’occasion pour les participants à ce forum de débattre des défis liés à la gestion de l’eau et trouver des solutions durables, afin d’assurer un accès équitable à cette ressource vitale, alors que les changements climatiques ont impacté les populations les plus vulnérables dans le monde.

Pour une répartition équitable de l’eau
En effet, il s’agira durant ce forum de partager les expériences et les expertises des participants sur les meilleures pratiques afin de permettre un accès équitable à l’eau, en particulier dans les pays en développement qui manquent de ressources financières suffisantes et dont les infrastructures de base accusent un retard technologique. Cependant, force est de constater que les inégalités persistent toujours, et les chiffres émanant de l’ONU parlent d’eux-mêmes. En 2022, environ 2,2 milliards de personnes à travers le monde manquaient d’eau potable. Selon la Banque mondiale, 771 millions n’ont même pas accès à des services d’eau potable de base.
En outre, plus de la moitié de la population mondiale, soit 4,2 milliards d’individus ne disposent pas de services d’assainissement sûrs. Au mois de décembre 2023, des dizaines de milliers de personnes en Jordanie, lors d’une manifestation contre le génocide sauvage de Ghaza, avaient accusé l’entité sioniste de voler l’eau du Jourdain. Un fleuve sacré devenu un ruisseau pollué, dans un pays qui se désertifie. « Pouvez-vous imaginer un ministre jordanien assis à côté d’un ministre israélien pour signer un accord sur l’eau, alors qu’Israël continue de tuer des enfants à Ghaza ?» avait déclaré Ayman Safadi, ministre jordanien des Affaires étrangères, le 16 novembre dernier.
Cet évènement international sera également l’occasion de présenter l’expérience algérienne pionnière en matière de gestion de l’eau et de valorisation des ressources hydriques pour assurer un accès sûr à l’eau, et ce, à travers le lancement de mégaprojets, dont le dessalement de l’eau de mer, le recours aux transferts inter-régions, ainsi que la réutilisation des eaux traités. Mettre ainsi en lumière les politiques publiques mises en place pour répondre à ces défis, à savoir les stratégies de gestion des ressources en eau et la préservation des ressources hydriques, ainsi que le rôle des acteurs publics, en particulier le ministère et les différentes directions des ressources en eau.

Le dossier climatique sur la table
À Bali, plusieurs thèmes seront examinés à l’instar de la question épineuse du financement de la protection des écosystèmes et des zones humides et de la valorisation des solutions fondées sur la nature liée à l’eau. Autre point, la coopération transfrontalière sur les rivières, les lacs, les zones humides et les aquifères souterrains. Le 10e forum mondial de l’eau s’articule autour de plusieurs processus. Le premier, thématique, qui aborde les défis de l’eau et fournit des solutions. Le deuxième politique, au niveau des chefs d’Etat, des ministres, des parlementaires et des autorités locales. Et enfin le troisième processus régional qui fournit de nouvelles perspectives sur l’eau, basées sur les besoins locaux.

Rencontres fructueuses
À Bali, Derbal s’est entretenu hier avec bon nombre de ses homologues étrangers, notamment avec le président de l’Autorité de l’eau palestinienne, Mazen Ghanim, avec qui il a abordé l’état des relations bilatérales et la situation en Palestine occupée. Les deux parties ont souligné leur volonté de renforcer davantage les liens unissant les deux pays. L’occasion a été également pour les deux parties d’évoquer la situation en Palestine occupée, notamment dans la bande de Ghaza, cible d’agression sioniste sauvage, causant des dizaines de milliers de martyrs. À ce propos, le responsable palestinien a loué les efforts de l’Algérie au niveau régional et international notamment au Conseil de sécurité de l’ONU pour soutenir la cause palestinienne.
Avec le ministre saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, Abdulrahman bin Abdul Mohsen Al-Fadhli, lors d’un entretien qui a permis aux deux parties d’évoquer les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale. Les deux ministres ont souligné également leur volonté de raffermir davantage les relations entre les deux pays dans plusieurs domaines d’intérêt commun. À l’occasion du forum, le ministre saoudien a rendu visite au stand algérien au centre des expositions à Bali, où il s’est longuement arrêté pour découvrir les techniques et les réalisations accomplies par l’Algérie dans le domaine de la gestion de l’eau.
Hamid Si Ahmed 

Article précédentLE PRÉSIDENT ANNONCE 2027 COMME ANNÉE CHARNIÈRE AVEC  L’OBJECTIF D’ATTEINDRE UN PIB À 400 MILLIARDS USD : « L’Algérie sur le chemin de l’émergence » 
Article suivantLes vieilles bobines d’Hollywood : Un trésor bien gardé dans un hangar de Californie